Les champs d’intérêt en recherche et en enseignement, de Marie-Josée Aubin, incluent l’accès aux services de soins oculaires, la prévention de la cécité, les stratégies de dépistage en ophtalmologie et l’étude des maladies oculaires infectieuses et inflammatoires.

Marie-Josée Aubin détient un doctorat en médecine et une spécialité en ophtalmologie. Elle enseigne aussi au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM), ainsiq qu'à l’École d’optométrie.

Thèmes de recherche

• Accessibilité aux services de santé ophtalmologiques dans différents systèmes de soins
• Programme québécois d’investigation multicentrique de la dégénérescence rétinienne liée à l’âge
• Étude concertée des mélanomes oculaires
• Programme de dépistage de la rétinopathie diabétique par télémédecine
• Utilisation des services de santé; Connaissances, attitudes et expériences des services de santé oculaire chez des sujets atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)

Perinatal epidemiology, health outcomes in minority populations

Division epidemiologie clinique, centre universitaire de sante McGill

• Déterminants de la santé.
• Prévention et promotion de la santé.
• Santé des enfants et de leur famille.
• Inégalités sociales de santé.
• Organisation de la santé publique.
• Santé mondiale.

Mes travaux se situent dans les domaines de la psychopathologie développementale et de l’épidémiologie de la santé mentale au cours de la vie. Mon programme de recherche est centré sur l’étude de la transmission intergénérationnelle des facteurs de risque pour les problèmes de santé mentale et l’efficacité de la prévention de ces problèmes par des services périnataux et préscolaires.

Mon programme comprend deux axes de recherche et un axe de transfert de connaissances :

• l’axe étiologie ayant pour objectif l’étude des mécanismes bio-psycho-sociaux de transmission intergénérationnelle des problèmes de santé mentale;
• l’axe prévention ayant pour objectif l’identification des services périnataux et préscolaires qui sont les plus efficaces dans la prévention des problèmes de santé mentale;
• l’axe transfert de connaissance ayant pour objectif de diffuser les connaissances concernant les services périnataux et préscolaires les plus efficaces afin d’améliorer ces services.

Je suis également directrice de trois groupes de recherche : l'Observatoire pour l'Éducation et la Santé des enfants, Le Groupe de Recherche sur l'Inadaptation Psychosociale chez l'enfant et le Réseau Périnatologie.

Mon programme de recherche porte sur l'activité physique et la santé mentale auprès de la population générale et des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer. Il vise spécifiquement à:

• Identifier les modalités d'activité physique qui permettent de maximiser les bienfaits sur la santé mentale
• Étudier les mécanismes d'action impliqués dans la relation activité physique et santé mentale
• Développer, implanter et évaluer des interventions en activité physique pour promouvoir la santé mentale

Expertise en analyse statistique :

• Analyse de données longitudinales 
• Méthodes d'analyse en inférence causale (analyse de médiation)
• Évaluation des propriétés psychométriques d'instruments de mesure

Les travaux de Lise Gauvin portent sur les déterminants sociaux et environnementaux de la pratique régulière de l’activité physique, les interventions pour promouvoir la pratique régulière de l’activité physique au niveau populationnel et les déterminants sociaux des comportements alimentaires déviants. Méthodologiquement, ses travaux empruntent des méthodes quantitatives et épidémiologiques novatrices incluant l’analyse multi-niveaux, l’économétrie, l’observation sociale systématique et l’échantillonnage des expériences.

Son équipe étudie comment les différentes caractéristiques des quartiers peuvent influencer les habitudes de vie, quels aspects des voisinages peuvent devenir des cibles d’interventions de santé publique et comment ces interventions de santé publique peuvent changer les voisinages pour le mieux.

L’intérêt principal de recherche de Jérôme Lavoué se situe dans le domaine de l’évaluation des expositions professionnelles pour l’épidémiologie et l’hygiène du travail. Jérôme Lavoué travaille actuellement sur le développement d’une matrice emploi-exposition aux substances chimiques basée sur les évaluations d’experts réalisées durant plusieurs études cas-témoins de populations successives effectuées dans la région de Montréal. Il est également impliqué dans la création d’une banque de données rétrospective de mesure de l’exposition professionnelle aux substances chimiques dans la province de Québec à partir des mesures effectuées par les équipes de santé du gouvernement provincial depuis les années 80. L’utilisation des modèles statistiques empiriques pour l’identification des déterminants de l’exposition professionnelle fait également partie de ses intérêts de recherche. Un autre projet en cours vise à fournir aux hygiénistes du travail un outil d’identification de risque potentiel provenant de l’exposition à des substances toxiques par la voie cutanée. Finalement, Jérôme Lavoué s’intéresse au design et à l’évaluation des performances des stratégies de mesure de l’exposition en milieu de travail.

Gouvernance, innovation et communication dans les organisations et les systèmes. Transfert et utilisation des connaissances. Informatisation et usages sociaux des technologies d'information et de communication. Responsabilisation et participation du patient et du citoyen.

• Santé publique mondiale
• Handicap, droits et inclusion
• Égalité et équité des genres
• Intersectionnalité
• Analyse intersectionnelle des politiques publiques
• Équité et justice sociale
• Santé sexuelle et reproductive
• VIH/sida
• Violences sexuelles
• Accès et utilisation des services de santé
• Systèmes de santé
• Santé des populations vulnérables et marginalisées
• Gouvernance mondiale de la santé relative à la COVID-19
• Déterminants structurels et sociaux de la santé
• Recherche qualitative
• Étude de cas
• Méthodes mixtes
• Mobilisation et échange des connaissances intégrés
• Afrique subsaharienne
• Asie du sud
• Asie du sud-est
• Canada

Développement des compétences en santé publique, supervision de stages, enseignement en ligne

Depuis 1995, mes travaux de recherche portent sur le VIH/SIDA et sur les microbicides. Mes travaux ont contribué de façon significative à l’élaboration de plusieurs essais de recherche sur la prévention du VIH, incluant des essais de préparation, des essais d’innocuité (Phases I et II) et des essais d’efficacité (Phases IIB et III).

En reconnaissant que l’élaboration de microbicides est une priorité importante dans la recherche sur le VIH/SIDA, le National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID), qui fait partie des US National Institutes of Health (NIH), a mis sur pied en 2006 un nouveau réseau : le Microbicide Trials Network (MTN). Je suis actuellement biostatisticien principal d’un réseau d’essais sur les microbicides appelé le Microbicide Trials Network (MTN). Le MTN est le plus récent des réseaux d’essais cliniques sur le VIH/SIDA financés par le NIAID.

Le portefeuille de recherche du MTN a été créé pour faire face directement à l’urgence imposée par le VIH/SIDA dans le monde. Le portefeuille comprend des essais considérés d’une importance critique pour l’avancement du domaine de la prévention du VIH. Parmi ces essais, plusieurs portent sur l’évaluation de microbicides à base d’antirétroviraux (ARV), incluant des études conçues afin d’évaluer les microbicides en même temps que d’autres approches prometteuses pour la prévention du VIH comme l’utilisation quotidienne d’ARV à titre de prophylaxie avant l’exposition (PrEP). Le MTN est le premier groupe de recherche à faire l’évaluation en parallèle d’un gel microbicide vaginal et de PrEP dans le cadre du même essai.

Il est à noter que le MTN réalise les premières études microbicides chez les femmes enceintes ainsi que des études visant à évaluer l’innocuité de certains microbicides vaginaux pour un usage rectal, une étape importante dans l’élaboration éventuelle d’un microbicide spécifiquement conçu pour un usage rectal. Le MTN comprend 13 unités d’essais cliniques répartis sur 20 sites de recherche clinique dans 7 pays. L’objectif global est de mener des essais cliniques scientifiquement rigoureux et solides sur le plan éthique portant sur l’innocuité et l’efficacité des ces produits dans le but éventuel d’obtenir le droit de les exploiter commercialement.

Mes intérêts de recherche portent sur les modèles mathématiques entre hôtes de la transmission des maladies infectieuses, sur la méthodologie statistique utilisée pour faire l’analyse des données issues d’essais cliniques, sur l’analyse elle-même des données d’essais cliniques, sur les méthodes statistiques utilisées pour le VIH/SIDA et pour les maladies infectieuses ainsi que sur l’élaboration et l’analyse d’essais de prévention du VIH.

(Source : Centre de recherche du CHU St-Justine)

Le système de transport peut être considéré comme une « cause de causes », notamment via les volumes de circulation automobile. La sécurité des usagers de la route, incluant celle des piétons et des cyclistes, est directement tributaire de la qualité des aménagements routiers. L’objet principal des mes recherches actuelles porte sur le nombre et la distribution des piétons et des cyclistes blessés en milieu urbain, sur les facteurs environnementaux impliqués et sur l’efficacité potentielle des stratégies préventives. Les recherches prennent en compte les inégalités sociales et de santé, dont l’exposition différentielle aux facteurs environnementaux et aux solutions implantées.

Dre O’Loughlin est professeure à l’École de santé publique de l'Université de Montréal. Elle est membre senior du Carrefour de l’Innovation et de l’Évaluation en Santé au centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), membre élue de l’American Academy of Pediatrics Tobacco Consortium, membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé et membre invité de l'International Network for Research on Inequalities in Child Health (INRICH). Elle a été titulaire d'une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les déterminants précoces des maladies chroniques de 2004 à 2021. Son équipe est hébergée au CRCHUM et, en plus des chercheurs locaux, Dre O'Loughlin entretient des collaborations nationales et internationales. Ses recherches visent à mieux comprendre l'importance relative des déterminants génétiques, psychosociaux, comportementaux et environnementaux du risque de maladie chronique à l'âge adulte. Elle dirige plusieurs enquêtes longitudinales sur les adolescents (par exemple, l'étude sur la dépendance à la nicotine chez les adolescents (NDIT) et AdoQuest) et elle est co-chercheuse pour plusieurs autres. Ses travaux de recherche comprennent plus de 350 publications et plus de 500 présentations lors de conférences locales, nationales et internationales. Un indicateur clé de l'influence de son travail est sa citation dans « Preventing Tobacco Use Among Youth and Young Adults : A Report of the Surgeon General, 2012 » et »A Report of the Surgeon General : How Tobacco Smoke Causes Disease : The Biology and Behavioral Basis for Smoking-Attributable Disease, 2010 ». Ses recherches sont également citées dans un rapport présenté par l'INSPQ au gouvernement du Québec sur les changements législatifs proposés à la Loi québécoise sur la lutte contre le tabagisme. Dans l'ensemble, les travaux de Dre O'Loughlin illustrent une recherche interdisciplinaire bien ancrée dans la santé publique, font preuve de leadership dans la recherche sur les enfants et les adolescents et fournissent les fondements des « cellules de la société » pour favoriser la prévention précoce des maladies chroniques chez l'adulte.

Tout en fournissant une expertise conseil au réseau de la santé, je mène des activités de recherche sur les jeux de hasard et d’argent (JHA). Quels sujets? : Les JHA dans les communautés culturelles, les loteries et la défavorisation sociale, les impacts des JHA en ligne, la répartition géographique de l’exposition et de la vulnérabilité aux JHA. Mon objectif : la diffusion et l'utilisation concrète des résultats pour la prévention et l’élaboration de politiques publiques, la création d’environnements sains et la réduction des inégalités de santé.

Son champ de prédilection : les issues de santé associées à des facteurs de risques physiques et chimiques, à la préparation aux situations d’urgence et à l’intervention, au logement, au transport et à l’aménagement urbain.

Dans le passé, mes intérêts ont porté sur la caractérisation des problèmes de santé des sans-abri et sur les interventions de santé publique qui pouvaient être mises en place pour y remédier.

Ces dernières années, dans le cadre de l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte à la pauvreté, j’ai réalisé des recherches sur les connaissances, attitudes et adhésion aux stratégies de lutte contre la pauvreté de la population québécoise et une analyse des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté, notamment les stratégies suédoises et françaises. J’ai aussi élaboré les devis visant à étudier l’impact des politiques de logement social sur la réduction de la pauvreté, l’impact d’un revenu minimum garanti, l’évaluation de la politique familiale du gouvernement québécois ainsi que la place des stratégies locales dans la lutte à la pauvreté.

Je suis également co-chercheur dans des études qui évaluent le contexte salutogène des quartiers montréalais et qui visent à monter une banque de données montréalaises pour étudier l’effet des quartiers de vie sur la santé.

Toute ma carrière, auparavant comme clinicienne, ensuite comme médecin de santé publique, mon principal intérêt professionnel a été la santé des personnes pauvres. Le Centre Léa-Roback représente pour moi un outil puissant pour amener la réduction des inégalités de santé.