Experts en : Méthodes de recherche
AUGER, Nathalie
Professeure titulaire de clinique
- Analyse du risque toxicologique
- Analyse multiniveaux
- Analyse multivariée
- Approche écologique
- Banques de données
- Biostatistiques
- Changements climatiques
- Communautés culturelles
- Corps humain
- Démographie
- Dépression postpartum
- Déterminants de santé
- Déterminants sociaux
- Déterminants sociaux de la santé
- Diabète
- Enfant
- Épidémiologie
- Épidémiologie environnementale
- Épidémiologie sociale
- Études des migrations
- Études longitudinales
- Évaluation du risque
- Immigrants
- Immigration
- Incidence (épidémiologie)
- Inégalités sociales
- Jeunes
- Médecine clinique
- Médecine préventive
- Médecine sociale
- Méthodes de recherche
- Méthodes quantitatives
- Migration humaine
- Mobilité internationale
- Modèles statistiques
- Modélisation longitudinale
- Mortalité
- Mortalité infantile
- Mortalité maternelle
- Paternité
- Pauvreté
- Périnatalité
- Pollution atmosphérique
- Prématurité
- Prévention
- Risque sanitaire
- Santé communautaire
- Santé des femmes/santé maternelle/Maternité
- Santé des populations
- Santé environnementale
- Santé mentale
- Santé publique
- Santé reproductive
- Statistique sociale
- Statut socioéconomique (SSE)
- Stress
- Surveillance
- Température
- Vulnérabilité
Perinatal epidemiology, health outcomes in minority populations
BONVALOT, Yvette
Professeure adjointe de clinique
- Analyse du risque toxicologique
- Banques de données
- Biomarqueurs
- Biostatistiques
- Contaminants biologiques
- Contaminants chimiques
- Contaminants physiques
- Démographie
- Enquêtes
- Environnement
- Épidémiologie
- Épidémiologie environnementale
- Évaluation du risque
- Expologie
- Exposition
- Mesure de l'exposition
- Méthodes de recherche
- Métrologie
- Modèles biomathématiques
- Modèles statistiques
- Modélisation de l'exposition
- Modélisation en santé
- Modélisation mathématique
- Risque chimique
- Risque sanitaire
- Santé des populations
- Santé environnementale
- Santé publique
- Statistiques appliquées
Méthodes en évaluation quantitative des risques à la santé humaine.
BUETTI, David
Professeur adjoint
- Évaluation de programme
- Recherche évaluative
- Évaluation des services de santé
- Apprentissage organisationnel
- Développement local
- Méthodes de recherche
- Services sociaux et travail social
Mon programme de recherche se concentre sur trois axes principaux visant à relever les défis de l’évaluation en santé :
- Documenter l’innovation en évaluation : Cet axe vise à combler le manque de données empiriques sur l’efficacité des méthodes d’évaluation émergentes (évaluation réaliste, évaluation fondée sur les arts, etc.). Il vise à fournir des recommandations pratiques pour leur application, aidant ainsi les analystes et les gestionnaires à choisir les approches les mieux adaptées à leurs besoins.
- Comprendre les capacités sectorielles en évaluation : Cet axe examine les capacités d’évaluation dans des secteurs spécifiques (vieillissement, santé LGBTQ+, etc.), en tenant compte des interactions entre les organisations. Il vise à développer une compréhension globale de ces capacités afin de mieux répondre aux besoins spécifiques de chaque secteur en matière d’évaluation.
- Renforcer les structures et politiques en évaluation : En s’appuyant sur les travaux du deuxième axe, cet axe étudie les stratégies pour renforcer l’utilisation et la pérennisation des pratiques d’évaluation dans les organisations de santé. Il explore notamment le potentiel de l’intelligence artificielle comme outil facilitateur, tout en considérant ses limites et implications éthiques.
BUJOLD, Mathieu
Professeur adjoint de clinique
- Méthodes qualitatives
- Méthodologies mixtes
- Méthodes de recherche
- Recherche participative
- Recherche évaluative
- Évaluation des technologies de la santé
- Participation des patients/Patients partenaires
- Organisation des soins
- Utilisation des services de santé
- Organisation des services de première ligne
- Prise de décision
- Collaboration interprofessionnelle
- Interdisciplinarité
- Évaluation de la qualité des soins
- Évaluation des services de santé
- Évaluation de programme
- Analyse des systèmes de santé
- Soins intégrés
- Ethnomédecine/Anthropologie médicale
- Système de santé
- Canada
- Europe
- Santé mondiale
- Pays en développement
- Amérique du Sud
- Bolivie (État plurinational de)
- Amérique du Nord
- Santé communautaire
- Méthodes d’analyse qualitative avancée et méthodes mixtes (intégration qualitatif et quantitatif)
- Approches participatives (bénéficiaires, intervenant.es, gestionnaires, citoyens) en évaluation de programmes et d’interventions (santé et services sociaux, développement communautaire)
- Étude de besoins de santé et de bien-être de personnes marginalisées, situations d’itinérances
- Analyse de politiques publiques; gouvernance ancrée dans des données probantes
- Sciences sociales de la santé, anthropologie médicale, santé publique
- Réalités autochtones urbaines
DUPRAS, Charles
Responsable de programme, Professeur adjoint
- Bioéthique
- Bioéthique empirique
- Éthique de la recherche
- Éthique médicale
- Éthique clinique
- Évaluation des technologies de la santé
- Éthique professionnelle
- Décision médicale
- Déontologie
- Environnement
- Approche écologique
- Déterminants sociaux de la santé
- Déterminants biologiques de la santé
- Ethnomédecine/Anthropologie médicale
- Une Santé
- Accessibilité/Accès aux soins
- Génétique
- Génomique
- Politiques publiques
- Méthodes de recherche
- Méthodologies mixtes
- Collaboration interprofessionnelle
- Identité professionnelle
- Conflits d'intérêt
- Banques de données
Dr Charles Dupras détient un baccalauréat (BSc) en biochimie et biotechnologies de l’UQTR, une maîtrise (MSc) en sciences expérimentales de la santé de l’INRS, une propédeutique en bioéthique et un doctorat (PhD) en bioéthique de l’Université de Montréal. Il a complété des stages postdoctoraux en philosophie au Centre de recherche en éthique, puis en droit au Centre de génomique et politiques de l’Université McGill. Il a ensuite travaillé comme conseiller principal en éthique de la recherche au Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche, pour les organismes fédéraux de financement de la recherche (IRSC, CRSH, CRSNG).
Dr Dupras a siégé comme éthicien au conseil scientifique de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) et au comité d’éthique de la recherche de Santé Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC). Il siège présentement aux comités aviseurs de la Revue canadienne de bioéthique et de l’Observatoire international de la discrimination génétique, et au Bioethics Workgroup de l’International Human Epigenome Consortium (IHEC). Il est professeur adjoint au département de médecine sociale et préventive (DMSP) et le responsable des programmes de bioéthique de l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM). Il est également affilié comme chercheur au Centre de recherche en santé publique (CReSP) et comme cochercheur au Centre de recherche en éthique (CRÉ).
Son chantier de recherche principal porte sur les questions de nature épistémologique et les enjeux éthiques, légaux et sociétaux liés au développement des sciences complémentaires à la génétique et de la transition vers une approche "multi-omique" en recherche et en santé. Il s'intéresse de façon générale aux problématiques découlant de l'exceptionnalisme génétique et de l'absence de lois, politiques ou lignes directrices encadrant la recherche et les technologies émergentes en épigénétique, microbiomique, et autres sciences pouvant fournir des renseignements sur la biologie, la santé et la vie de personnes ou de groupes.
À ce jour, ses travaux de recherche ont porté sur plusieurs thèmes comme la relation entre les inégalités sociales et biologiques de santé, l'identification de risques pour la protection de la vie privée, la prévention de la stigmatisation et de pratiques discriminatoires sur la base de variants ou marqueurs biologiques, l'acceptabilité éthique et sociale de nouvelles technologies liées à la procréation, les tests offerts directement aux consommateurs, l'utilisation de l'intelligence artificielle et la gestion de crises de santé publique. Il a emprunté diverses approches méthodologiques, aussi bien conceptuelles qu'empiriques. Il a développé une solide expérience avec l'étude de type Delphi, une méthode à devis mixte (qualitative et quantitative) permettant de consulter des experts et des parties prenantes sur des enjeux précis.
Dr Dupras s'intéresse par ailleurs à la question du statut épistémique de la bioéthique comme champ d'étude et de pratique. Au cours des prochaines années, il compte approfondir son exploration de l'impact de biais de toutes sortes pouvant affecter la recherche scientifique, l'application des technologies, mais aussi la réflexion et les discussions en bioéthique. À l'ère de l'approche "une seule santé", il espère également promouvoir le dialogue et la réflexion au croisement de la bioéthique et de l'éthique environnementale.
GAUVIN, Lise
Professeure titulaire
- Activité physique
- Alimentation
- Analyse comparative de l'efficacité
- Analyse multiniveaux
- Approche écologique
- Banques de données
- Bien-être
- Déterminants de santé
- Enfant
- Jeunes
- Enquêtes
- Épidémiologie
- Épidémiologie sociale
- Études évaluatives
- Études longitudinales
- Évaluation de programme
- Évaluation des interventions populationnelles
- Image corporelle
- Inégalités sociales
- Innovation
- Interdisciplinarité
- Intersectorialité
- Intervention de groupe
- Médecine préventive
- Méthodes de recherche
- Méthodes quantitatives
- Modélisation longitudinale
- Nutrition
- Obésité
- Personne âgée/Ainés
- Prévention
- Promotion de la santé
- Psychologie sociale
- Quartiers (Urbanisme)
- Quartiers défavorisés
- Recherche évaluative
- Santé cardio-respiratoire
- Santé communautaire
- Santé des aînés
- Santé des femmes/santé maternelle/Maternité
- Santé des populations
- Santé publique
- Statut socioéconomique (SSE)
- Transfert/échanges de connaissances
- Afrique du Nord
- 21e siècle
Les travaux de Lise Gauvin portent sur les déterminants sociaux et environnementaux de la pratique régulière de l’activité physique, les interventions pour promouvoir la pratique régulière de l’activité physique au niveau populationnel et les déterminants sociaux des comportements alimentaires déviants. Méthodologiquement, ses travaux empruntent des méthodes quantitatives et épidémiologiques novatrices incluant l’analyse multi-niveaux, l’économétrie, l’observation sociale systématique et l’échantillonnage des expériences.
Son équipe étudie comment les différentes caractéristiques des quartiers peuvent influencer les habitudes de vie, quels aspects des voisinages peuvent devenir des cibles d’interventions de santé publique et comment ces interventions de santé publique peuvent changer les voisinages pour le mieux.
KESTENS, Yan
Professeur titulaire
- Activité physique
- Approche écologique
- Bien-être
- Déterminants de santé
- Déterminants sociaux
- Déterminants sociaux de la santé
- Enquêtes
- Épidémiologie
- Épidémiologie environnementale
- Épidémiologie sociale
- Études longitudinales
- Évaluation des interventions populationnelles
- Expologie
- Géographie médicale
- Géomatique
- Gérontologie
- Inégalités sociales
- Injection de drogues
- Interdisciplinarité
- Mesure de l'exposition
- Méthodes de recherche
- Méthodes quantitatives
- Méthodologies mixtes
- Modélisation de l'exposition
- Nutrition
- Obésité
- Quartiers (Urbanisme)
- Réseaux sociaux
- Santé communautaire
- Santé des aînés
- Santé des populations
- Santé environnementale
- Santé mentale
- Santé publique
- Sécurité alimentaire
- Statut socioéconomique (SSE)
- Systèmes d'information
- Technologies de la santé
- Vieillissement
Les thématiques d’intérêt de Yan Kestens sont variées et couvrent la mobilité active et l’exposition aux risques, l’accessibilité aux ressources, le rôle des environnements alimentaires, le vieillissement et la santé mentale.
- Développement et application d’outils de mesure et d’analyse spatiale visant à caractériser les facteurs et processus impliqués dans les liens entre environnement et santé.
- Diverses recherches en cours portant sur la dimension spatiale de nos interactions avec l’environnement et l’impact sur la santé : patrons de mobilité et exposition à divers facteurs de risques environnementaux ; influence du cadre bâti, de l’accessibilité aux ressources et des paysages alimentaires sur l’obésité chez les jeunes, la santé mentale, le vieillissement en santé; effets de quartier et transmission du VIH et de l’hépatite C chez les utilisateurs de drogue injectable; impact des ilôts de chaleur urbains et de la qualité de l’air sur la mortalité.
- D’autres travaux méthodologiques explorent le potentiel des méthodes économétriques de modélisation hédonique comme outil de caractérisation des externalités environnementales influençant les comportements liés à la santé et la santé des populations.
Champs d'expertise : épidémiologie spatiale; géomatique; systèmes d'information géographique; analyse spatiale; cartographie des maladies
MISZKURKA, Malgorzata
Professeure associée
- Santé mondiale
- Santé publique
- Biostatistiques
- Pratique clinique
- Épidémiologie
- Méthodes quantitatives
- Maladies infectieuses
- Santé mentale
- Déterminants sociaux
- Politiques publiques
- Évaluation de programme
- Santé communautaire
- Méthodes de recherche
Santé mondiale, santé publique, biostatistique, recherche clinique, épidémiologie, recherche quantitative, maladies infectieuses, santé mentale, mesure du rendement, déterminants sociaux, politique de la santé, évaluation de programme, santé communautaire, revues de littérature, recherche
O'LOUGHLIN, Jennifer
Professeure titulaire
- Jeunes
- Adolescent
- Épidémiologie
- Études longitudinales
- Méthodes de recherche
- Méthodes quantitatives
- Prévention
- Santé publique
- Tabagisme
- Enfant
- Activité physique
- Obésité
- Études de cohorte
Dre. O’Loughlin est professeure à l’École de santé publique de l'Université de Montréal. Elle est membre senior du Carrefour de l’Innovation et de l’Évaluation en Santé au centre de recherche du Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM), consultante à l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) pour l’équipe de recherche sur la lutte contre le tabagisme et membre élue de l’American Academy of Pediatrics Tobacco Consortium. Avec son équipe du CRCHUM et d’autres chercheurs locaux, Dre O’Loughlin mène beaucoup de collaborations aussi bien au niveau national qu’international. Titulaire à la chaire de recherche du Canada en déterminants précoces de la maladie chronique à l’âge adulte depuis 10 ans (à ce jour), ses recherches se sont concentrées sur la compréhension de l’importance relative des déterminants génétiques, psychosociaux, comportementaux et environnementaux du risque infantile dans le développement de maladies chroniques à l’âge adulte.
Elle dirige deux études pédiatriques en cohorte (ex. les études NICO et AdoQuest) et est co-chercheure sur quatre autres.
De 2007 à 2013, elle a été à la tête d’une équipe interdisciplinaire de renforcement des capacités (financée à hauteur de 1,5 million de dollars par le CIHR), incluant 35 chercheurs et étudiants travaillant sur la lutte contre le tabagisme.
Au cours des 5 dernières années, son travail compte 123 publications et plus de 151 présentations à des conférences locales, nationales et internationales. Il inclut aussi des rapports de Transfert de Connaissance dont 13 « Feuillets » portant sur son travail avec les praticiens de l’INSPQ, améliorant les pratiques utilisées lors de consultations pour arrêt du tabac, et cela pour six groupes de professionnels de la santé différents. Ces feuillets sont distribués aux praticiens de la lutte contre le tabagisme et aux responsables politiques partout au Québec ; ainsi, les résultats de ses recherches sont mis en pratique.
Le travail du Dre O’Loughlin profite d’une large couverture médiatique. Elle figure dans le classement des personnalités de l’année 2008 de l’Université de Montréal. L’un des meilleurs exemples de l’influence de son travail est probablement le fait qu’il ait été cité dans “Preventing Tobacco Use Among Youth and Young Adults: A Report of the Surgeon General, 2012” et “A Report of the Surgeon General: How Tobacco Smoke Causes Disease: The Biology and Behavioral Basis for Smoking-Attributable Disease, 2010.” Ses recherches sont aussi citées dans un mémoire soumis récemment par l’INSPQ au gouvernement du Québec (Commission de la santé et des services sociaux), proposant des changements législatifs à la loi concernant la lutte contre le tabagisme.
Le travail du Dre. O’Loughlin est un exemple en matière de recherche interdisciplinaire ancrée dans la santé publique ; il fait preuve de leadership en termes de recherche infantile et adolescente et apporte les fondements des liens des « cellules à la société » permettant de favoriser la prévention précoce des maladies chroniques à l’âge adulte.
RACINE, Éric
Professeur/chercheur titulaire
- Éthique et santé
- Bioéthique
- Bioéthique empirique
- Éthique clinique
- Éthique médicale
- Qualité des soins
- Éthique de la recherche
- Méthodes de recherche
- Méthodes qualitatives
- Systèmes d'informations sur la santé
Les recherches menées par l’Unité de recherche en éthique pragmatique de la santé adressent un ensemble d’enjeux dans les soins de santé, la recherche et les politiques publiques en santé. Nous prenons appui sur des approches interdisciplinaires ancrées dans les faits, ouvertes aux processus délibératifs et orientées vers des changements concrets qui valorisent le respect et l’épanouissement des personnes dans toute leur diversité.
ZINSZER, Kate
Professeure agrégée
- Épidémiologie
- Santé mondiale
- Évaluation des interventions populationnelles
- Santé publique
- Surveillance
- Méthodes quantitatives
- Méthodes de recherche
- Changements climatiques
- Épidémiologie environnementale
- Systèmes d'information
- Épidémiologie de terrain (gestion des éclosions)
- Essai clinique randomisé
- Géographie médicale
- Pratique de la santé publique
- Études de cohorte
- Études longitudinales
- Études évaluatives
- COVID-19
- COVID19
- Canada
- Afrique subsaharienne
- Amérique du Sud
Mes recherches portent sur le paludisme, les arbovirus (dengue, chikungunya, zika) et, plus récemment, la maladie de Lyme. Mon intérêt porte particulièrement sur l’utilisation de diverses sources de données pour mieux comprendre le profil épidémiologique des maladies en identifiant les zones à risque / à haut risque et les principaux facteurs de risque de maladie au niveau populationnel. Je possède une grande expérience dans l'utilisation des données cliniques, de surveillance et de télédétection pour conduire différents types d’analyses et contribuer également à répondre aux préoccupations relatives à l'harmonisation des données fragmentées ou en silo provenant de diverses sources.
1. Évaluation des interventions à grande échelle des maladies à transmission vectorielles
Je participe à l’évaluation de l’efficacité de plusieurs programmes d’interventions antipaludiques à grande échelle dont notamment la pulvérisation intradomiciliaire d'insecticides et l’utilisation universelle de moustiquaires imprégnés d’insecticides en Uganda. En partenariat avec plusieurs collaborateurs, j’évalue présentement une méthode de contrôle d’arbovirus fondée par une approche de mobilisation communautaire à Fortaleza au Brésil.
2. Prévision des maladies infectieuses et modélisation spatio-temporelle
Je m’intéresse à l’application de méthodes de prévisions et l’utilisation de flux de données pour estimer les fardeaux de maladies, et plus récemment à l’exploration des méthodes d’apprentissage automatique. J’utilise aussi des méthodes spatio-temporelles pour comprendre les patrons d’émergences des maladies et de leurs déterminants, ainsi que d’identifier les régions et les périodes de temps à risques.
3. Estimation de l’impact des changements climatiques sur les maladies à transmission vectorielle
Les changements climatiques auront d’importantes répercussions sur l’épidémiologie des maladies à transmission vectorielle. En considérant différents scénarios et en employant une variété de méthodes, nous pouvons estimer les fardeaux qu’auront ces changements. Nous envisageons également dans nos recherches tous scénarios avec des changements sociodémographiques et l’usage de programmes d’intervention.
4. Amélioration de la surveillance des maladies
Je suis actuellement impliquée dans plusieurs programmes de surveillance du paludisme qui visent à rassembler des bases de données fragmentaires en vue de les harmoniser. Nous évaluons présentement les biais retrouvés dans les cas déclarés d’arbovirus par le système de surveillance nationale de la Colombie.