Experts en : Surveillance biologique
ADAM-POUPART, Ariane
Chargée d'enseignement de clinique
BLOUIN, Karine
Professeure associée
BOUCHARD, Michèle
Professeure accréditée, Professeure titulaire, Vice-doyenne à la recherche
- Santé environnementale
- Santé au travail
- Santé publique
- Analyse du risque toxicologique
- Évaluation du risque
- Exposition
- Expologie
- Mesure de l'exposition
- Évaluation de l'exposition professionnelle
- Surveillance biologique
- Contaminants chimiques
- Substance toxique
- Composés organiques
- Composés inorganiques
- Pesticides
- Métaux
- Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
- Polluants organiques persistants
- Perturbateur endocrinien
- Nanoparticules
- Nanotoxicologie
- Modèles biomathématiques
- Modèles toxicocinétiques
- Modélisation pharmacocinétique à base physiologique (PBPK)
- Pharmacocinétique
Les travaux de recherche de mon équipe visent à mieux évaluer les risques toxicologiques chez l’humain associés à des expositions environnementales et professionnelles à des produits chimiques par l’utilisation de la biosurveillance et de la modélisation toxicocinétique. Nos activités impliquent le développement de méthodes analytiques pour la quantification de faibles niveaux de biomarqueurs de l’exposition à certains polluants chimiques. Ces méthodes permettent d’étudier le comportement cinétique de ces substances dans l’organisme animal et humain. Les données peuvent alors servir au développement de modèles biomathématiques pour décrire le devenir des contaminants d’intérêt dans l’organisme humain et reconstituer les doses absorbées à partir de mesures de biomarqueurs.
Nos travaux consistent également à utiliser la mesure de biomarqueurs et les outils de modélisation toxicocinétique pour l’évaluation de l’exposition à des contaminants et des risques d’effets sanitaires dans la population générale et dans le milieu de travail. Les contaminants étudiés dans ce contexte incluent les pyréthrines naturelles, les pyréthrinoïdes, les phtalimides, les insecticides organophosphorés, les carbamates, les biphényles polychlorés, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, le formaldéhyde, le sélénium, les métaux et métalloïdes, comme le mercure, l’arsenic, incluant les métaux rares.
NOISEL, Nolwenn
Professeure adjointe
- Analyse du risque toxicologique
- Biomarqueurs
- Contaminants chimiques
- Déterminants de santé
- Environnement
- Épidémiologie environnementale
- Évaluation du risque
- Exposition
- Hygiène de l'environnement
- Métaux
- Risque chimique
- Santé au travail
- Santé des populations
- Santé environnementale
- Santé mondiale
- Santé publique
- Substance toxique
- Surveillance biologique
- Toxicocinétique
- Toxicologie
- Toxicologie industrielle
- Transfert/échanges de connaissances
RATELLE, Mylène
Professeure adjointe
- Santé environnementale
- Santé publique
- Environnement
- Évaluation du risque
- Gestion du risque
- Vulnérabilité
- Communautés culturelles
- Santé communautaire
- Exposition
- Mesure de l'exposition
- Alimentation
- Salubrité alimentaire
- Sécurité alimentaire
- Contaminants biologiques
- Biosécurité
- Promotion de la santé
- Surveillance
- Surveillance biologique
- Eau potable
- Biostatistiques
- Épidémiologie
- Épidémiologie environnementale
- Immigrants
- Immigration
Ma spécialisation est l'évaluation et la gestion des risques en santé publique et environnementale pour les groupes minoritaires ou vulnérables.
Mon équipe et moi étudions les liens entre l'exposition aux contaminants, l'environnement, la nutrition et la diète. J'ai travaillé sur divers projets de recherche concernant les mesures de santé de communautés autochtones. Ce travail comprend les sciences de l’exposition et l’analyse de risque de l’exposition humaine aux contaminants, l’évaluation de l’apport alimentaire, la biosurveillance humaine, la communication des risques, la promotion de la santé et la surveillance de l'environnement. En parallèle, j'ai initié et contribué à d'autres projets de recherche concernant l'évaluation de la sécurité alimentaire et le renforcement des capacités dans le Nord Canadien, la sécurité et la salubrité de l'eau potable, et le transfert des connaissances entre la science occidentale et le savoir autochtone traditionnel.
Tous les projets impliquant des communautés autochtones sont co-développés avec des partenaires communautaires. Je passe entre 10 et 20% de l'année dans les communautés pour discuter des priorités de recherche avec les parties prenantes, développer des partenariats, discuter des projets de recherche, mettre en œuvre la recherche et présenter les résultats. Les sujets que j'aborde habituellement se situent à l'interface entre la santé, l'eau, l'alimentation, les contaminants et l'environnement, qui sont des enjeux particulièrement complexes dans le contexte des changements climatiques et de l'insécurité alimentaire dans le Nord canadien. Mes recherches concernent principalement les communautés nordiques autochtones du Canada, mais je travaille aussi avec d’autres populations minoritaires d’ici et d’ailleurs.
Quoi que mes recherches portent principalement sur la santé environnementale générale, je suis aussi impliquée dans l’administration du système de santé, la promotion de la santé en contexte humanitaire, la gestion de mesures de santé et politiques en contexte épidémiologique et en contexte de sécurité alimentaire. Mon champ de recherche correspond au concept de «Une Santé», une approche collaborative et transdisciplinaire qui reconnaît que la santé est étroitement liée à tous les autres éléments de notre environnement.
Dans les prochaines années, mon programme de recherche sera défini comme suit.
- Poursuivre mes recherches sur les liens entre l'exposition aux contaminants, la nutrition, l'eau et l'alimentation.
- Développer de nouveaux projets sur les interactions humaines avec l’eau
- Réaliser la gestion de risques en santé environnementale au niveau international chez des populations vulnérables.
Résumé des connaissances clés et intérêts de recherche
Quoi?
- Disciplines : santé publique générale, sciences biologiques, épidémiologie, toxicologie, nutrition, promotion de la santé, sciences des communications, sciences sociales et anthropologie.
- Concepts : évaluation des risques, cadre de gestion des risques (tel que proposé par l'Organisation mondiale de la santé).
Pourquoi?
- Vue d'ensemble : justice environnementale, santé des populations.
Comment?
- Méthodes : biosurveillance humaine, enquêtes et sondages, entrevues, groupes de discussion, revue de littérature, biostatistiques, méthodes épidémiologiques, observations de terrain, surveillance environnementale, ateliers, approches de décolonisation (histoires orales, photovoice, participation sur le territoire).
- Approches : collaboration, initiative communautaire, partage des connaissances.
Population cible?
- Population cible : Autochtones, population déplacée, réfugiés, travailleurs migrants, enfants et mères, toute autre population vulnérable ou à risque.
TITRI-ZAIBAK, Nabyla
Chargée d'enseignement de clinique
- Absorption cutanée
- Amiante
- Analyse décisionnelle
- Analyse du risque en milieu de travail
- Analyse du risque toxicologique
- Analyse stratégique
- Apprentissage organisationnel
- Banques de données
- Bioaérosols
- Biosécurité
- Bruit
- Cancérogène
- Déterminants de santé
- Détresse psychologique
- Environnement
- Épidémiologie environnementale
- Évaluation du risque
- Gestion du risque
- Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
- Hygiène de l'environnement
- Hygiène du milieu
- Hygiène du travail
- Hygiène industrielle
- Indicateurs de qualité santé (IQS)
- Maladie industrielle
- Maladie professionnelle
- Médecine de l'environnement
- Médecine préventive
- Métaux
- Métalloïdes
- Méthodes qualitatives
- Méthodes quantitatives
- Méthodologies mixtes
- Modélisation de l'exposition
- Modélisation en santé
- Nanotoxicologie
- Nutrition
- Obésité
- Particules fines (PM2.5)
- Particules Ultrafines
- Pollution atmosphérique
- Polluants organiques persistants
- Pollution de l'air intérieure
- Promotion de la santé
- Protection respiratoire
- Qualité de l'air intérieur
- Rayonnement ionisant
- Rayonnement non ionisant
- Risque chimique
- Silice
- Solvants organiques
- Sous-produits de la chloration de l'eau (SPC, SPD)
- Stress
- Surveillance
- Surveillance biologique
- Télé-épidémiologie
- Toxicologie de l'environnement/Écotoxicologie
- Travail d'équipe
- Vaccination
- Zoonoses
VERNER, Marc-André
Professeur agrégé
- Toxicologie
- Modélisation de l'exposition
- Modélisation pharmacocinétique à base physiologique (PBPK)
- Modèles toxicocinétiques
- Toxicocinétique
- Mesure de l'exposition
- Toxicologie prédictive
- Surveillance biologique
- Analyse du risque toxicologique
- Évaluation du risque
- Épidémiologie environnementale
- Santé des femmes/santé maternelle/Maternité
- Santé environnementale
- Substance toxique
- Contaminants chimiques
- Biphényles Polychlorés (BPC)
- Polluants organiques persistants
- Composés perfluoroalkylés
- Produits ignifuges
- Études de cohorte
- Études longitudinales
- Évaluation de l'exposition professionnelle
- Pesticides
- Enfant
- Environnement
- Métaux dans l'environnement
- Toxicologie de l'environnement/Écotoxicologie
- Médicaments dans l'environnement
Les enfants sont exposés à plusieurs contaminants de l’environnement (p. ex. les BPC, les insecticides, le bisphénol A) qui se retrouvent dans la poussière, dans la nourriture, dans l’eau et même dans le lait maternel. Certains de ces contaminants sont susceptibles de perturber le développement normal de l’enfant, incluant le développement du cerveau et du système immunitaire de l’enfant, ce qui peut entraîner des effets néfastes à long terme. Il est donc primordial d’estimer l’exposition des enfants aux différents contaminants, d’identifier leurs effets et de déterminer les façons dont les enfants sont exposés afin d’établir des stratégies pour réduire les expositions en bas âge. Le programme de recherche de Marc André Verner, qui recoupe les domaines de la toxicologie et de l’épidémiologie environnementale, vise à élaborer des modèles mathématiques pour estimer l’exposition des enfants à plusieurs contaminants et de les mettre à contribution pour évaluer le risque lié aux expositions en bas âge.
VIAU, Claude
Professeur associé, Professeur honoraire
- Surveillance
- Surveillance biologique
- Exposition
- Mesure de l'exposition
- Modélisation de l'exposition
- Polluants organiques persistants
- Contaminants chimiques
- Risque chimique
- Biomarqueurs
- Hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
- Environnement
- Santé environnementale
- Toxicologie de l'environnement/Écotoxicologie
- Santé au travail
- Analyse du risque en milieu de travail
- Milieu de travail
Le professeur Claude Viau s’intéresse à l’étude de la présence de polluants chimiques dans l’environnement jusqu’à la survenue de maladies causées par l’exposition à ces produits. Claude Viau s’interroge aussi sur le continuum d’événements impliqués. D’abord, les polluants doivent franchir les barrières biologiques pour se retrouver dans l’organisme. Celui-ci cherche ensuite à s’en débarrasser en les excrétant sous forme inchangée ou sous forme de métabolites. La mesure de ces polluants ou de leurs métabolites dans des milieux biologiques constitue la surveillance biologique de l’exposition et les substances mesurées s’appellent biomarqueurs. Par ailleurs, les substances chimiques présentes en quantités suffisantes dans l’organisme peuvent initier diverses perturbations précoces réversibles. À ce stade, le sujet exposé ne ressent pas encore les conséquences de l’exposition.
Les recherches de Claude Viau portent donc sur le développement de biomarqueurs et sur l’étude de leur lien avec les événements biologiques précoces causés par ces polluants. Ces outils peuvent ensuite servir à la prévention des maladies professionnelles et environnementales causées par l’exposition aux polluants de l’environnement. Ils développent plus particulièrement des biomarqueurs de l’exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques dont certains sont des cancérogènes reconnus.