Mes travaux s’intéressent principalement aux transformations et changements des organisations et systèmes de santé, des pratiques professionnelles et de l'utilisation/consommation des services à la lumière des innovations et/ou enjeux (re)-émergents : innovations dites de perturbatrices et/ou de rupture (ex. thérapies géniques, intelligence artificielle et autres technologies de santé numérique), crises sanitaires (ex. COVID-19, résistance aux antimicrobiens, transition écologique).

J’œuvre dans l’évaluation stratégique des projets innovants et complexes (ex. gouvernance, institutionnalisation, dynamiques d’acteurs, enjeux de pouvoir, financement, entre autres) : implantation, conditions d'adoption et de succès, pérennité et mise à l’échelle.

Pour la liste complète de mes publications, voir mon Google Scholar : https://scholar.google.fr/citations?user=cbCBtRYAAAAJ&hl=fr&oi=ao)

Les travaux de Lise Gauvin portent sur les déterminants sociaux et environnementaux de la pratique régulière de l’activité physique, les interventions pour promouvoir la pratique régulière de l’activité physique au niveau populationnel et les déterminants sociaux des comportements alimentaires déviants. Méthodologiquement, ses travaux empruntent des méthodes quantitatives et épidémiologiques novatrices incluant l’analyse multi-niveaux, l’économétrie, l’observation sociale systématique et l’échantillonnage des expériences.

Son équipe étudie comment les différentes caractéristiques des quartiers peuvent influencer les habitudes de vie, quels aspects des voisinages peuvent devenir des cibles d’interventions de santé publique et comment ces interventions de santé publique peuvent changer les voisinages pour le mieux.

Le professeur Bernard-Simon Leclerc s’intéresse à l’épidémiologie sociale, aux déterminants sociaux, aux inégalités sociales de santé, aux enjeux sociaux des services de santé, à l'analyse de réseaux de relations sociales ainsi qu’à l’évaluation des pratiques, des programmes et des interventions participatives et intersectorielles en général. Il s’intéresse également à la recherche clinique et épidémiologique sur les problèmes qui affligent les personnes âgées vulnérables de même qu’à la recherche évaluative sur les services de santé hospitaliers et communautaires qui leur sont offerts. Il mène enfin des recherches en nutrition en santé publique auprès de femmes enceintes de milieux défavorisés. Il a cependant considérablement réduit ses activités d’érudition depuis qu’il a accepté de nouvelles responsabilité académiques et administratives.

Financement, conception et mise en marché de l’innovation responsable en santé. Politiques de soutien à l’innovation. Design centré sur l’usager. Transfert et échange des connaissances. Délibération publique.

Claude Sicotte s’intéresse aux stratégies déployées par les organisations de santé pour introduire de nouvelles technologies de l’information ainsi qu’à l’impact de ces technologies sur les pratiques professionnelles, l’organisation des soins et la performance. Ses travaux de recherche portent notamment sur l’analyse des stratégies d’implantation des systèmes d’information clinique, la capacité des technologies de l’information à modifier les pratiques cliniques, les bénéfices offerts par ces technologies ainsi que le rôle de celles-ci dans la transformation des soins de 1^ère ligne ainsi que les soins hospitaliers. Ses travaux de recherche visent également à comprendre l’utilisation de dossiers de patients numériques partageables entre diverses organisations de santé.

Chercheur interdisciplinaire formé en bioéthique, M. Williams-Jones s’intéresse aux implications socio-éthiques et politiques des innovations en santé dans divers contextes. Sa recherche examine les conflits qui peuvent surgir dans la recherche universitaire et la pratique professionnelle, en vue de développer des outils éthiques pour gérer ces conflits quand ils ne peuvent pas être évités.