Mon programme de recherche porte sur l'activité physique et la santé mentale auprès de la population générale et des personnes ayant reçu un diagnostic de cancer. Il vise spécifiquement à:

• Identifier les modalités d'activité physique qui permettent de maximiser les bienfaits sur la santé mentale
• Étudier les mécanismes d'action impliqués dans la relation activité physique et santé mentale
• Développer, implanter et évaluer des interventions en activité physique pour promouvoir la santé mentale

Expertise en analyse statistique :

• Analyse de données longitudinales 
• Méthodes d'analyse en inférence causale (analyse de médiation)
• Évaluation des propriétés psychométriques d'instruments de mesure

Les travaux de Lise Gauvin portent sur les déterminants sociaux et environnementaux de la pratique régulière de l’activité physique, les interventions pour promouvoir la pratique régulière de l’activité physique au niveau populationnel et les déterminants sociaux des comportements alimentaires déviants. Méthodologiquement, ses travaux empruntent des méthodes quantitatives et épidémiologiques novatrices incluant l’analyse multi-niveaux, l’économétrie, l’observation sociale systématique et l’échantillonnage des expériences.

Son équipe étudie comment les différentes caractéristiques des quartiers peuvent influencer les habitudes de vie, quels aspects des voisinages peuvent devenir des cibles d’interventions de santé publique et comment ces interventions de santé publique peuvent changer les voisinages pour le mieux.

Mes domaines de recherche portent sur le rôle des facteurs environnementaux dans l’étiologie du cancer et le pronostic du cancer. Plus précisément, j’étudie les expositions environnementales coutumières qui peuvent être modifiées afin de prévenir l’apparition du cancer.  Pour ce, mes sources d’informations sont les diètes alimentaires (amines aromatiques hétérocycliques (AHA), et hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)), les habitudes de vie et les occupations professionnelles (pesticides, gaz d’échappement des moteurs à essence et talc). Conjointement, ma recherche examine le rôle possible des habitudes de vie et facteurs comportementaux, comme l’activité physique et l’exposition à la vitamine D, dans la prévention du cancer et l’amélioration du pronostic des patients après un diagnostic de cancer. Mes champs d’intérêt du cancer comprennent le côlon, les poumons, les ovaires et le cerveau. Mon programme de recherche, organisé en trois thèmes et objectifs, leurs sont tous reliés:

Thème 1: Identification et caractérisation des habitudes de vie et facteurs environnementaux modifiables dans l’étiologie du cancer 

Objectif : Étudier le rôle des habitudes de vie et facteurs environnementaux sur le risque de développer un cancer, dans le but ultime d’informer sur des stratégies futures de prévention du cancer

Thème 2: Emploie d’une approche épidémiologique moléculaire pour étudier la relation entre les habitudes de vie et facteurs environnementaux, et de l’étiologie du cancer 

Objectif : Compléter le thème #1, tout en informant sur les mécanismes sous-jacents de la cancérogenèse grâce à l’utilisation de biomarqueurs d’exposition et d’indicateurs de résultats intermédiaires. De plus, identifier les sous-populations génétiquement susceptibles en examinant les interactions gène-environnement

Thème 3 : Examen du rôle des habitudes de vie et facteurs environnementaux modifiables en rapport au pronostic du cancer

Objectif : Apporter des connaissances sur le rôle des facteurs modifiables dans le pronostic du cancer, afin d’ultimement, permettre aux patients atteints du cancer de prendre en charge leur santé et d’améliorer leur pronostic par le maintien ou l’adoption d’habitudes de vie saines

En plus de ces domaines de recherche, je procède également à l’évaluation de la qualité des diètes parmi les participants de la cohorte CARTaGENE, ainsi qu’à la détermination des prédicteurs de niveaux de vitamine D sérique pour des femmes en santé à Montréal. Ces deux projets contribuent à mon intérêt pour le développement et l’application d’outils méthodologiques afin d’améliorer les évaluations d’expositions dans les études épidémiologiques.

Les thématiques d’intérêt de Yan Kestens sont variées et couvrent la mobilité active et l’exposition aux risques, l’accessibilité aux ressources, le rôle des environnements alimentaires, le vieillissement et la santé mentale.

• Développement et application d’outils de mesure et d’analyse spatiale visant à caractériser les facteurs et processus impliqués dans les liens entre environnement et santé.
• Diverses recherches en cours portant sur la dimension spatiale de nos interactions avec l’environnement et l’impact sur la santé : patrons de mobilité et exposition à divers facteurs de risques environnementaux ; influence du cadre bâti, de l’accessibilité aux ressources et des paysages alimentaires sur l’obésité chez les jeunes, la santé mentale, le vieillissement en santé; effets de quartier et transmission du VIH et de l’hépatite C chez les utilisateurs de drogue injectable; impact des ilôts de chaleur urbains et de la qualité de l’air sur la mortalité.
• D’autres travaux méthodologiques explorent le potentiel des méthodes économétriques de modélisation hédonique comme outil de caractérisation des externalités environnementales influençant les comportements liés à la santé et la santé des populations.

Champs d'expertise : épidémiologie spatiale; géomatique; systèmes d'information géographique; analyse spatiale; cartographie des maladies

Les recherches actuelles d'Anita Koushik portent sur la compréhension de l'étiologie et de la survie du cancer. Son programme de recherche se concentre sur le cancer de l'ovaire, à partir de deux études, dont une étude cas-témoins ainsi qu'une étude de cohorte de survivants.

Les travaux que je mène actuellement en promotion de la santé visent à mieux comprendre l'impact des caractéristiques de quartier sur les habitudes de vie et le pronostic des populations atteintes de maladies chroniques, en déterminant notamment le rôle médiateur joué par la santé mentale.

Dre O'Loughlin est professeure à l'École de santé publique de l'Université de Montréal, membre du Carrefour de l'innovation et de l'évaluation en santé du CrCHUM, membre élu de l'American Academy of Pediatrics Tobacco Consortium et membre de l'Académie canadienne des sciences de la santé. Elle a été titulaire d'une chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les déterminants précoces des maladies chroniques de 2004 à 21. Elle est une experte de premier plan dans la recherche sur la santé publique des enfants et des adolescents, avec plus de 360 publications et de nombreuses collaborations internationales. Ses travaux ont considérablement fait progresser la compréhension des déterminants précoces des maladies chroniques et ont abouti à des résultats transformateurs dans le domaine de la santé publique, notamment en ce qui concerne la prévention des maladies chroniques, la lutte contre le tabagisme et les inégalités en matière de santé. Ses études, telles que NICO et AdoQuest, ont influencé la politique en matière de tabagisme, tandis que PHORCAST et PromeSS ont contribué au développement de l'infrastructure de la santé publique. Les travaux de Dre O'Loughlin ont été cités dans de nombreux rapports influents, notamment les rapports du Surgeon General des États-Unis sur le tabagisme. Ses efforts font définitivement partie intégrante de l'amélioration des systèmes de santé publique, des comportements des jeunes en matière de santé et de l'équité en matière de santé au Canada et au-delà. Voici cinq de ses principales contributions.

1. Incidence et facteurs de risque des chutes chez les personnes âgées, chercheure principale 1987-1993. Dre O'Loughlin a mené la première étude de cohorte prospective à base communautaire sur les chutes chez les personnes âgées, qui a donné lieu à sa thèse de doctorat, à deux publications, à 11 présentations et à un chapitre de livre. Cette étude novatrice a jeté les bases de deux évaluations financées de programmes de prévention des chutes et a contribué de manière significative au domaine de la santé publique gériatrique. 
2. Programme communautaire de prévention des maladies cardiaques, chercheure principale 1992-97. Dre O'Loughlin a dirigé un programme de cinq ans visant à concevoir, mettre en œuvre et évaluer une initiative de prévention des maladies cardiaques ciblant les adultes d'un quartier à faible revenu de Montréal, au Canada. Plus de 40 interventions distinctes visant à promouvoir la santé cardiaque ont été mises au point et évaluées, ce qui a permis d'obtenir des informations précieuses sur la promotion de la santé cardiaque dans les communautés défavorisées.
3. Dépendance à la nicotine chez les adolescents, chercheure principale de 1999 à aujourd'hui (https://www.celphie.ca/ndit-pub). Cette étude longitudinale continue portant sur 1 294 étudiants recrutés dans 10 écoles secondaires de Montréal étudie l'évolution naturelle de la dépendance à la nicotine chez les jeunes. Les données ont été recueillies au cours de 26 cycles à ce jour, de la 7e année à l'âge adulte. L'étude examine également des facteurs connexes tels que l'obésité, l'activité physique et la santé mentale. NICO a produit 140 publications et est financé par la Société canadienne du cancer et les IRSC.
4. PHORCAST, chercheure principale 2005-aujourd'hui (https://www.celphie.ca/phorcast). PHORCAST est la première étude longitudinale au Canada sur la capacité des organismes de santé publique à prévenir les maladies chroniques. Avec trois cycles de collecte de données à ce jour (2005, 2010, 2022), elle évalue l'évolution des organisations de santé publique au Canada, en particulier à la lumière de la pandémie de COVID-19. Les résultats de PHORCAST ont permis d'éclairer la politique nationale et de mettre en évidence les disparités régionales dans les systèmes de santé publique.
5. PromeSS, chercheure principale 2016-aujourd'hui (https://www.celphie.ca/promess). L'étude PromeSS se concentre sur les inégalités sociales dans la disponibilité et la mise en œuvre d'interventions de promotion de la santé en milieu scolaire au Québec. Deux cycles de collecte de données auprès des directeurs d'école et des entretiens qualitatifs avec les centres de services scolaires ont fourni des données essentielles pour améliorer les interventions de promotion de la santé dans les écoles, en particulier dans les communautés défavorisées.

À l’Institut national de santé publique du Québec, mon travail porte essentiellement sur les liens possibles entre les caractéristiques de l’environnement bâti et les saines habitudes de vie. J’assure des activités de recherche et d’analyse dans le domaine de l’environnement bâti et des saines habitudes de vie. Plus précisément, j’ai la responsabilité d’analyser l’impact des caractéristiques de l’environnement bâti et du cadre réglementaire québécois relativement au zonage municipal dans le but d’identifier les opportunités et les barrières à l’aménagement d’un environnement alimentaire sain et favorisant la pratique d’activités physiques pour les citoyens. Je suis responsable de synthétiser la documentation traitant des liens entre l’aménagement du territoire et l’activité physique, l’alimentation et le poids (ex. lotissement, accès piétons et cyclables aux écoles, aux commerces, transport en commun, la mixité des usages, accès physique relatif aux installations de restauration rapide, aux équipements sportifs, etc.). Finalement, je conçois et élabore des indicateurs géographiques de l’environnement bâti par l’entremise de logiciels tels qu’ArcGIS, QGIS et SPSS. Des outils d’aide à la décision en vue du développement d’environnements bâtis favorables aux saines habitudes de vie sont aussi développés tels que la cartographie en ligne. Je participe également à des activités d’enseignement et de formation par la préparation de cours en ligne et à l’accueil de stagiaires de niveau universitaire.