La crise sanitaire associée à la pandémie de la COVID-19 a révélé aux yeux du grand public, qui en dessinait des contours flous, l’importance de la santé publique. Bien sûr, on y fait appel pour lutter contre les épidémies, comme cela a été le cas avec la COVID. Toutefois elle est aussi essentielle dans la lutte contre les inégalités sociales, pour l’adaptation aux changements climatiques, la surveillance des maladies, la gestion des services de santé, la prévention et la promotion de la santé, et l’amélioration de la santé des populations à l'échelle mondiale.
L’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM) en collaboration avec l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ), le Centre de recherche en santé publique (CReSP), l’Association des spécialistes en médecine préventive du Québec (ASMPQ) et le Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations (CIRANO) organisait le 13 septembre, un débat électoral intitulé "La santé publique au coeur du débat" avec les principaux partis en lice et leurs représentants désignés pour cet échange.
Nous avons eu le plaisir d'y recevoir :
- Sonia Bélanger, Coalition Avenir Québec
- Daniel Corbeil, Parti Québécois
- Monsef Derraji, Parti Libéral du Québec
- Isabelle Leblanc, Québec Solidaire
- Serge Noël (en remplacement de Karim Elayoubi), Parti Conservateur
Le débat était animé par Roxane Borgès Da Silva, professeure agrégée et directrice du Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé de l'École de santé publique de l'Université de Montréal et Thomas Bastien, Directeur général de l'ASPQ.