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/ École de santé publique

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Soutenance de thèse de Kevin L'Espérance

L’excès de masse grasse chez l’enfant et le jeune adulte sur le risque de cancer épithélial de l’ovaire

 

CANDIDAT(E) : Kevin L'Espérance

GRADE POSTULÉ : Ph.D.

PROGRAMME : Santé publique

OPTION : Épidémiologie

DATE : Jeudi 5 décembre, de 9 h 30 à 12 h 30.

LIEU : Salle à confirmer ou en vidéoconférence Zoom.

Jury :

Présidente-rapporteuse : Audrey Smargiassi

Directrice de recherche : Anita Koushik

Codirectrice de recherche : Jennifer O'Loughlin

Membre du jury : Michaël Chassé

Examinatrice externe : Anne Zeleniuch-Jacquotte (NYU Langone Health)

Représentante du doyen : Marie-Eve Mathieu (Faculté de médecine - École de kinésiologie et des sciences de l'activité physique)

L'excès de masse grasse chez l'enfant et le jeune adulte sur le risque de cancer épithélial de l'ovaire

Résumé : 

Contexte : L’excès de masse grasse tôt dans la vie pourrait augmenter le risque de cancer de l'ovaire, mais son influence durant l'enfance et la jeune vie adulte reste peu étudiée. Capitalisant sur deux études d’envergure, cette thèse examine les associations entre la masse grasse tôt dans la vie et le cancer de l’ovaire et explore si la qualité de l’alimentation pourrait limiter la prise de poids chez les jeunes femmes.     

Méthodes : Dans l'étude cas-témoins PROVAQ (498 cas, 908 témoins), des silhouettes corporelles à l’enfance et des trajectoires de l'IMC à l'âge adulte ont été analysées par régressions logistiques multivariées pour estimer le risque de cancer de l'ovaire. Dans l'étude longitudinale NDIT, la qualité de l’alimentation a été calculée chez 227 jeunes femmes et associée au changement de poids par régressions linéaires. 

Résultats : Un excès de masse grasse à l’enfance et des trajectoires de surpoids à obésité à l'âge adulte ont été associés à un risque accru de cancer de l'ovaire. Malgré de larges intervalles de confiance, une meilleure qualité de l'alimentation était associée à un poids stable à la jeune vie adulte et à une réduction allant jusqu’à 0.89 kg/an chez les femmes initialement en surpoids.  

Conclusion : Les résultats soulignent l'importance d'examiner l'excès de masse grasse tôt dans la vie et ses changements pour mieux comprendre le cancer de l'ovaire. Une meilleure qualité de l’alimentation pourrait contribuer au contrôle du poids à la jeune vie adulte; d’autres recherches avec des échantillons plus grands devraient s’y intéresser. 

Mots-clés: cancer de l’ovaire, adiposité, obésité, indice de masse corporelle, trajectoires, parcours de vie, mode de vie, qualité de l’alimentation, risque, femmes

 

 

 

 

 

Emplacement : Salle à confirmer ou en ligne via Zoom