Si les instances de santé publique ont suspendu la majeure partie des mesures sanitaires mises en place ces deux dernières années pour lutter contre la pandémie, la crainte de nouvelles vagues d'éclosions ou une recrudescence des variants de la COVID-19 existe bel et bien.
Dans ce contexte, les travaux qui soutiennent le développement d'un niveau optimal d'immunité collective tiennent une place significative : le rôle de la vaccination pour continuer de freiner la pandémie de COVID-19 est capital.
L'étude menée par les trois étudiants Alexis Nizigiyimana et Gabin F. Morillon (doctorat en santé publique), Dilaram Acharya (post-doctorat) et le professeur sous octroi adjoint Thomas G. Poder du Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé vise à examiner les facteurs associés à l'acceptation, à la confiance et à l'hésitation vis-à-vis du vaccin en général, et au refus de la vaccination contre le COVID-19 dans la population générale du Québec.
Si l'étude tend à démontrer que les taux d'acceptation, d'hésitation ou de refus de la vaccination était sensiblement équivalent dans toutes les provinces canadiennes, elle soulève également l'hypothèse que plusieurs facteurs sociodémographiques chez les participants à l'étude, tels qu'un groupe d'âge plus élevé, un niveau d'éducation et un revenu supérieurs, le fait d'être résident permanent au Canada, d'avoir des parents nés au Canada, ou d'avoir déjà été confronté à une maladie aiguë dans la famille produisaient des probabilités plus élevées d'avoir un niveau élevé de confiance envers les vaccins.
"Predictors of Vaccine Acceptance, Confidence, and Hesitancy in General, and COVID-19 Vaccination Refusal in the Province of Quebec, Canada", Patient Preference and Adherence,