Les approches sérologiques fournissent des mesures importantes pour estimer, dans des contextes de faible transmission du paludisme, la prévalence par âge de la maladie. Cependant, les preuves de l'utilisation de la séropositivité comme critère d'évaluation restent rares dans les études visant à évaluer les combinaisons de mesures de contrôle du paludisme, en particulier chez les enfants.
L'étude mené par Thomas Druetz, professeur adjoint au Département de médecine sociale et préventive, et qui a fait l'objet d'une publication dans la revue BMC Infectious Diseases, montre que les réponses en anticorps contre l'antigène 1 d'Etramp5 chez des enfants haïtiens ont été réduites dans les 2 à 6 semaines suivant une campagne tMDA, confirmant son utilité comme marqueur à court terme dans les populations d'enfants et l'intérêt de ce type de démarches.