La morbidité maternelle sévère est en augmentation, mais l'association avec les maladies cardiovasculaires n'est pas claire. Ce groupe de recherche, composé de plusieurs experts et scientifiques de l'Université McGill, du CRCHUM, de l'INSPQ et de l'UdeM dont fait partie la professeure agrégée de clinique au Département de médecine sociale et préventive (DMSP) Nathalie Auger, ont examiné le risque d'hospitalisation cardiovasculaire jusqu'à trois décennies après une grossesse compliquée par une morbidité maternelle sévère.
Les résultats de leur étude soulignent que les femmes souffrant d'une morbidité maternelle grave présentent un risque accru de maladie cardiovasculaire après la grossesse, à court et à long terme. Ces femmes pourraient bénéficier d'une surveillance active des maladies cardiovasculaires.