On sait peu de choses sur les besoins des survivants et survivantes aux "thérapies" de conversion, ces pratiques inefficaces et aux conséquences psychosociales négatives qui visent à changer, nier ou supprimer les expressions et identités de genre non normatives et les orientations sexuelles non hétéronormatives.
Les résultats d'une étude qualitative menée par Élisabeth Dromer, diplômée de la maîtrise en santé publique option recherche sous la direction du professeur Olivier Ferlatte, explorent la façon dont les personnes qui ont vécu ces "thérapies" se remettent de ces pratiques et viennent d'être publiés dans la revue SSM-Qualitative Research in Health dans un article intitulé "Overcoming conversion therapy : A qualitative investigation of experiences of survivors".
Par le biais, notamment, d'entretiens approfondis avec 20 adultes canadiens qui ont vécu et survécu à ces pratiques, Élisabeth Dromer et son équipe de recherche ont dégagé des thèmes interdépendants relatifs au rétablissement des personnes participantes face aux thérapies de conversion.