Les personnes réfugiées, demandeuses d'asile et les personnes migrantes sans statut sont généralement confrontées à des conditions de vie et de travail précaires qui les rendent particulièrement vulnérables au COVID-19.
Afin de réduire les facteurs de vulnérabilité subis par les personnes migrantes les plus marginalisées, les secteurs public et communautaire des deux provinces canadiennes les plus peuplées (le Québec et l'Ontario) se sont engagés dans des efforts de coordination conjoints, appelés collaboration intersectorielle. Cette collaboration permet de fournir des soins complets, y compris un soutien psychosocial, une aide à la sécurité alimentaire, ainsi qu'une aide à l'éducation et à l'emploi.
Un projet de recherche mené par la professeure Lara Gautier (DGEPS) et plusieurs membres étudiants de l'ESPUM (Laila Mahmoudi, Armel Ouffouet Bessiranthy) explore la façon dont les secteurs communautaire et public ont collaboré à des initiatives intersectorielles pendant la pandémie de COVID-19 pour soutenir les réfugiés, les demandeurs d'asile et les migrants sans statut dans les villes de Montréal, Sherbrooke et Toronto, et en tire des leçons pour une réponse durable aux besoins hétérogènes de ces migrants.
L'article intitulé "Learning from intersectoral initiatives to respond to the needs of refugees, asylum seekers, and migrants without status in the context of COVID-19 in Quebec and Ontario: a qualitative multiple case study protocol" qui en découle a été publié dans la revue Health Research Policy and Systems.