Si l'influence néfaste des particules fines est désormais plutôt établi, les données épidémiologiques sur le rôle des particules ultrafines (PUF) dans le développement de l'asthme infantile restent rares. L'asthme est pourtant la maladie respiratoire chronique la plus répandue chez les enfants, et sa prévalence a même augmenté dans de nombreux pays au cours de la dernière décennie. Responsable d'une charge accrue pour les systèmes de santé, cette maladie peut avoir un impact négatif sur le développement des enfants tant au niveau de la santé physique, qu'en raison des absences scolaires et des effets psychologiques.
L'équipe de recherche a donc utilisé une cohorte de naissance basée sur la population pour évaluer si l'apparition de l'asthme infantile pouvait être associé à une exposition à long terme à de faibles concentrations de particules ultra-fines.
Cette publication est notamment signée par deux doctorants de l'ESPUM, Julien Vachon et Alan Da Silveira Fleck, ainsi que par les professeurs Stéphane Buteau et Audrey Smargiassi du Département de santé environnementale et santé au travail.