La pression liée aux normes masculines sur la santé mentale des hommes issus de la diversité sexuelle et de genre est un enjeu de santé publique important, et pourtant encore peu documenté. Aussi, de plus amples recherches sont nécessaires pour comprendre les relations entre les expériences d’homophobie, de biphobie, de stigmatisation et d’identité de genre et les résultats négatifs en matière de santé mentale chez les hommes gais, bis, trans et queer et les personnes bispirituelles et non binaires (GBT2Q).
C'est cette question essentielle qu'explore Sarah Cooper, étudiante au doctorat en santé publique et auxiliaire de recherche au sein de Qollab, un laboratoire de recherche communautaire et collaboratif dirigé par le professeur Olivier Ferlatte (DMSP) favorisant la participation des personnes 2S/LGBTQIA+ dans la recherche, dans un article intitulé "Normes masculines et résultats en matière de santé mentale chez les personnes GBT2Q au Canada" publié sur le site du Centre de recherche communautaire (CBRC).
En utilisant les résultats d'une nouvelle étude à paraître menée par Qollab en collaboration avec le CBRC, pour appuyer sur l'importance de développer des interventions qui modifient les normes et réduisent la pression d’adopter un comportement masculin pourraient atténuer l’impact sur la santé mentale des personnes GBT2Q.