La consommation de drogues illégales dans des contextes sexuels est un phénomène grandissant auprès des hommes gais et bisexuels connu sous le nom de chemsex. Le chemsex attire de plus en plus l'attention des chercheurs qui se préoccupent des risques qui y sont associés, alors que la notion de plaisir est peu souvent prise en compte et ce, même si le plaisir est une partie importante de la prise de risques pour certains individus.
La recherche doctorale de Maxim Gaudette souhaite expliquer comment les hommes qui font du chemsex à Montréal comprennent-ils les risques l’entourant et quel est le rôle du plaisir dans la négociation de ces risques.
Maxim Gaudette, qui mène ce projet de thèse sous la direction d'Olivier Ferlatte, professeur adjoint au Département de médecine sociale et préventive, se voit donc attribuer une bourse du Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH) du Canada. Ces bourses appuient les étudiantes et étudiants de haut calibre qui mènent un programme de doctorat en sciences humaines.