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L'ESPUM accueille de nouveaux membres au sein du corps professoral régulier

Muriel Mac-Seing, Hassane Halami, Mylène Ratelle, François Castonguay, Nathalie Clavel et Claudie Laprise rejoignent les rangs du corps professoral régulier.

La professeure Mylène Ratelle est titulaire d’une maîtrise en santé environnementale et d’un doctorat en santé publique, option analyse du risque de l’ESPUM. Elle a ensuite complété un stage postdoctoral à l’Université de Waterloo où elle a été nommée professeure associée et scientifique de recherche.

Sa programmation de recherche porte sur la santé environnementale des communautés autochtones et des minorités et se décline en quatre volets : la sécurité alimentaire et hydrique et leurs dimensions humaines; la biosurveillance au niveau local et international chez les populations vulnérables; la diète comme facteur d’exposition aux contaminants; et l’implantation de mesures de santé et l’évaluation de programmes en santé environnementale. Pour ses travaux de recherches, professeure Ratelle a de nombreux collaborateurs à l’Université de Waterloo, l’Université d’Ottawa, et d’excellents contacts dans les communautés autochtones du nord canadien, ainsi qu’à l’international.

Professeure Ratelle possède une expérience de supervision académique puisqu'elle a cosupervisé plusieurs étudiant(e)s au doctorat, à la maîtrise et même du baccalauréat. Elle a également présenté plusieurs conférences dans plusieurs cours universitaires et fut coresponsable d’un cours en biosurveillance. Elle pourra rapidement intégrer les activités du Département en poursuivant sa programmation de recherche très complémentaire aux recherches de ses nouveaux collègues notamment dans l’initiative interfacultaire d’Une seule santé.

La professeure Muriel Mac-Seing est titulaire d’un baccalauréat en sciences infirmières et d'une maîtrise en sciences appliquées de l’Université McGill. Elle détient un doctorat en santé publique, option santé mondiale de l’ESPUM pour lequel elle a reçu une mention exceptionnelle, ce qui lui a valu de figurer sur la liste du Recteur et de recevoir le Prix inaugural Raynald Pineault en 2022. Elle a également poursuivi des études postdoctorales à la Lana School of Public Health de l’Université de Toronto.

Ses travaux de recherches découlent d’une démarche professionnelle de plus de 15 ans à titre de conseillère technique et gestionnaire de projets en développement international. Elle a travaillé dans le domaine de la santé publique mondiale en Asie et en Afrique subsaharienne auprès de populations touchées par le handicap, les maladies, les catastrophes et l’exclusion sociale. Cette expérience internationale de travail sur le terrain, ainsi que ses contacts avec des Organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres partenaires ont été remarqués lors de sa nomination. En 2020, Elle est nommée parmi les femmes canadiennes leaders en santé mondiale par l’Association canadienne en santé mondiale e est également cofondatrice du chapitre canadien de Women in Global Health. Elle possède également un dossier de publications impressionnant avec 20 publications évaluées par ses pairs depuis 2011, dont 12 au cours des quatre dernières années. Ayant enseigné plusieurs charges de cours à l’ESPUM, à la Faculté de pharmacie de l’UdeM et à l’Université de Toronto, sa contribution sera accueillie avec enthousiasme par l’ensemble du Département.
Le professeur Hassane Alami est titulaire d’une licence en Sciences et technologies de la Sorbonne-Université (Paris-VI) en France et de trois maîtrises : Pilotage des politiques et actions en santé publique de l’École des hautes études en santé publique et Sciences-Po de Rennes; Traitement de l’information biomédicale et hospitalière de la Faculté de médecine de Rennes; et en Microbiologie de la Sorbonne-Université (Paris-VI). Il a complété un doctorat en santé communautaire à l’Université Laval, un post-doctorat à l’INESSS et un autre de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni.

Sa programmation de recherche porte sur l’amélioration de l’efficacité et de la performance des organisations et systèmes de santé à la lumière des technologies numériques. Il a une excellente connaissance du système de santé québécois et de nombreuses collaborations avec des décideurs, des chercheurs et des gestionnaires québécois dans différents projets de recherche et évaluation en cours. Il possède de nombreuses expériences académiques et d’enseignement à l’international, notamment en France, en Norvège, au Royaume-Uni et en Australie. Il dispose d’un vaste réseau de collaborateurs de recherche dans différents pays du monde qui profitera grandement au Département de Gestion, évaluation et politique de santé. 

Nathalie Clavel est titulaire d’une maîtrise en administration de la santé, d’un doctorat en santé publique, option organisation des soins de santé de l’Université de Montréal, ainsi que d'un postdoctorat de la Faculté des sciences infirmières de l’Université McGill.

Sa programmation de recherche s'intéresse à la résilience et à l’innovation dans les systèmes de santé pour construire des stratégies efficaces afin de renforcer la performance des organisations de santé. Elle possède un réseau de collaboration en recherche notamment avec des chercheurs de l’École des hautes études en santé publique (EHESP) de Rennes avec lesquels elle travaille sur les déterminants de la mise en œuvre de la transition écologique dans les établissements de santé. Avec près de 20 articles scientifiques publiés dans des revues importantes, elle a largement démontré sa capacité à remplir les objectifs de l’excellence universitaire. Nathalie Clavel a une grande expérience en enseignement à la fois au Département, mais aussi dans différents autres contextes, notamment de nombreuses charges de cours en gestion et stratégie, et en gestion de la qualité. 

François Castonguay est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et d’un doctorat en sciences économiques agricoles et des ressources naturelles de University of California, Davis (UC Davis). Il a également effectué un postdoctorat aux Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention), l’agence de santé publique des États-Unis. Expert en modélisation et gestion sociétale des maladies infectieuses par l’analyse économique des politiques publiques, sa programmation de recherche porte sur la modélisation des impacts ainsi que sur la gestion efficiente des politiques publiques de santé dans un contexte d’émergence des maladies infectieuses. Il a enseigné différentes charges de cours et a été invité comme conférencier dans différentes universités américaines. Son dynamisme et sa motivation sauront assurer son intégration à l’équipe du DGEPS.
La professeure Claudie Laprise est détentrice d’une formation collégiale en techniques d’hygiène dentaire, d'un baccalauréat en sciences biomédicales ainsi que d'une maîtrise en santé environnementale et santé au travail. Elle a obtenu son doctorat en santé publique/épidémiologie à l'Université de Montréal en 2014 et a terminé sa formation postdoctorale à l'Université McGill en 2018.

Pendant son doctorat, elle a travaillé sur les effets à long terme des médicaments antirétroviraux et sur les charges virales persistantes chez les personnes vivant avec le VIH. Depuis 2019, Mme Laprise occupait jusqu’à sa nomination le poste d’épidémiologiste-biostatisticienne à l’Agence de la santé publique du Canada où elle a travaillé en mobilisation de connaissances, en surveillance de la COVID-19 et en surveillance de la violence familiale. C’est au sein de la Faculté de médecine dentaire et des sciences de la santé orale et de la Division d'épidémiologie du cancer de l'Université McGill qu’elle a dirigé le volet sur rôle du virus du papillome humain sur le risque de cancer de la tête et du coût d’une étude multicentrique. Ses formations et recherches ont été financées par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Réseau de la santé bucco-dentaire et osseuse du Québec.

Sa programmation de recherche vise à étudier les cancers d'origine infectieuse dans les populations immunosupprimées, soit les personnes vivant avec le VIH et les personnes transplantées d’organe. Ses objectifs sont d’améliorer le dépistage et la prévention du cancer, ainsi que la qualité de vie suite à un diagnostic de cancer chez ces populations. Mme Laprise compte 15 ans d’expérience en enseignement de méthodes épidémiologiques dans les programmes de l’ESPUM et de la Faculté de médecine. Nul doute que sa contribution au Département sera fructueuse.