Il existe beaucoup d’incertitude quant aux effets potentiels des particules ultrafines sur la santé. La faible disponibilité des modèles spatiotemporels pour en estimer l’exposition en est une cause importante. La grande variabilité spatiotemporelle des particules ultrafines les rend également difficiles à modéliser.
C'est cette problématique que vise à améliorer la thèse de Julien Vachon, étudiant au doctorat en santé publique option santé environnementale. Sa thèse vise à améliorer l’estimation des risques à la santé associés à l’exposition aux particules ultrafines ambiantes en milieu urbain. Le projet consiste en premier lieu à explorer le potentiel de plusieurs méthodes d’apprentissage machine à améliorer la modélisation des particules ultrafines dans l’air des villes de Québec et de Toronto. En deuxième lieu, les modèles développés serviront à estimer l’exposition aux particules ultrafines de populations urbaines dans des études de cohortes afin d’estimer les associations entre cette exposition et l’incidence de l’asthme infantile et la mortalité respiratoire et cardiovasculaire.
Julien Vachon, qui mène ce projet de thèse sous la direction des professeurs Audrey Smargiassi et Stéphane Buteau du Département santé environnementale et santé au travail (DSEST), se voit remettre une bourse doctorale des IRSC (Instituts de recherche en santé du Canada) dans le cadre de leur Programme de bourses d’études supérieures, visant à souligner le mérite des étudiants qui font des études doctorales dans un domaine lié à la santé au Canada.