Charles Dupras, et ses collaborateurs, ont reçu un financement du Centre de recherche en éthique (CRÉ) pour leur projet "Adapting, refining, and optimizing the real-time Delphi method for bioethics".
Le projet financé aura pour vocation d'examiner la littérature scientifique faisant état d'études dans lesquelles la méthodes Delphi en temps réel est utilisée et de compiler les meilleures pratiques en la matière afin d'encourager l'utilisation de cette nouvelle méthode dans différents contextes de bioéthique.
À propos de Charles Dupras : Charles Dupras, professeur adjoint au Département de médecine sociale et préventive et directeur des programmes de bioéthique de l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM) détient un baccalauréat en biochimie et biotechnologies de l’UQTR, une maîtrise en sciences expérimentales de la santé de l’INRS et un doctorat en bioéthique de l’Université de Montréal. Il a complété des stages postdoctoraux au Centre de recherche en éthique et au Centre de génomique et politiques de l’Université McGill. Il a ensuite travaillé comme conseiller principal en éthique de la recherche au Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche.
Ses travaux portent principalement sur les enjeux éthiques, juridiques et sociétaux liés aux développements récents en épigénétique et en multi-omique. Il se questionne aussi, entre autres, sur les inégalités sociales de santé, la discrimination sur la base de marqueurs biologiques, la protection de la vie privée, les technologies de reproduction, l’intelligence artificielle, l’éthique environnementale, la gestion des crises sanitaires, et le statut épistémique des sciences et de la bioéthique.
Dr. Dupras a siégé comme éthicien au conseil scientifique de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux et au comité d’éthique de la recherche de Santé Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada. Il siège présentement aux comités aviseurs de la Revue canadienne de bioéthique et de l’Observatoire international de la discrimination génétique, et au Bioethics Workgroup de l’International Human Epigenome Consortium.