Passer au contenu

/ École de santé publique

Je donne

Rechercher

Navigation secondaire

Un investissement de $10 millions dans la modélisation des maladies infectieuses pour un projet impliquant plusieurs chercheurs de l’ESPUM et de l’UdeM

Plusieurs chercheurs de l’Université de Montréal sont membres des réseaux subventionnés par le CRNSG pour la modélisation des maladies infectieuses émergentes. Dans le cadre de l'Initiative de Modélisation des maladies infectieuses émergentes lancée en octobre dernier, et dont les résultats ont été rendus publics le 9 avril, le CRSNG a octroyé un montant de 10 M$ à 5 réseaux de recherche. Des chercheurs de l’Université de Montréal sont impliqués dans deux de ces réseaux, qui ont bénéficié d'un montant de 5,5 M$ pour deux ans: ces deux réseaux sont Mathematics for Public Health (MfPH) et One Health Modelling Network for Emerging Infections (OMNI).

Le réseau Mathematics for Public Health (MfPH), dirigé par V. Kumar Murty, directeur du Fields Institute for Mathematical Research et professeur à l'Université  de Toronto, cherchera à combler le fossé entre la recherche en mathématiques et les enjeux concrets du domaine de la santé publique. L’équipe du Pr Murty cherchera à produire des modèles efficaces, pratiques et fiables, qui pourront être utilisés à des fins de santé publique dans le contexte de la COVID‑19, et qui amélioreront la préparation du Canada face aux prochaines pandémies.  Cette demande a été présentée comme celle du réseau des Instituts de recherches en mathématiques au Canada, qui comprend, outre le Fields Institute, le Centre de recherches mathématiques (CRM) de l'Université de Montréal, le Pacific Institute for the Mathematical Sciences (PIMS), de UBC, et l'Atlantic Alliance for Research in the Mathematical Sciences (AARMS), de UNB, et utilisera l'infrastructure existante de ces Instituts en support aux activités du Réseau. Bouchra Nasri, Patrick A Leighton, Jacques Bélair, Manuel Morales, et  Luc Vinet, sont co-chercheurs dans ce réseau, les trois derniers assumant des positions de leadership dans les comités de direction. Dans l’annonce de Fields, Bouchra Nasri était particulièrement mentionnée pour son expertise.

Le réseau One Health Modelling Network for Emerging Infections (OMNI), co-dirigé par Huaiping Zhu de l’Université York, Hermann Barkema de l’Université de Calgary, Hélène Carabin de l’Université de Montréal et Bouchra Nasri y joue le rôle de co-directrice adjoint d’OMNI/RÉUNIS, permettra de déterminer quels éléments doivent être ciblés pour combler les lacunes en matière de données, en effectuant une surveillance accrue ou en recueillant davantage de données, lesquelles  seront ensuite utilisées pour affiner les modèles développés par le réseau. Ces travaux aideront à mieux comprendre les conditions qui favorisent la propagation et la transmission des agents pathogènes et à déterminer les mesures les plus efficaces pour agir sur ces conditions. Ce réseau se signale par son emphase sur l'étude des maladies zoonotiques, et aussi par son approche "Une Seule Santé", vision intégrative des Santés humaines, animales et de l'environnement très présente dans la stratégie de recherche de l'Université de Montréal. Les membres de ce réseau, de l'Université de Montréal, sont Jacques Bélair, Simon de Montigny, Hélène Carabin,  Morgan Craig, Patrick A  Leighton,  Bouchra Nasri,  Thomas Poder et Timothée Poisot. Hélène Carabin est co-directrice de ce réseau, et Bouchra Nasri, Jacques Bélair et Patrick A Leighton y assumeront des positions de leadership (membres du conseil d'administration).