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Karine Perreault, Josée Lapalme et Louise Potvin signent une publication sur l'impact d'une intervention de relogement sur le bien-être mental d'adultes inuits au Nunavut

Cette étude explore les façons dont une intervention de relogement façonne le bien-être mental des adultes inuits vivant au Nunavut, Canada, où la prévalence des besoins impérieux de logement est quatre fois supérieure à la moyenne nationale.

Les régions inuites de l'Arctique canadien, collectivement connues sous le nom d'Inuit Nunangat, connaissent une crise du logement persistante et croissante qui a été caractérisée comme "l'une des plus importantes urgences de santé publique au Canada".

Entre 2015 et 2018, plus de 300 logements sociaux ont été construits au Nunavut, l'une des quatre régions inuites du Canada. Cependant, cette offre de relogement est bien en-dessous des besoins rencontrés par la population : en 2009-2010, il a été estimé que 3580 nouveaux logements étaient nécessaires pour loger les personnes vivant dans des logements insalubres au Nunavut et qui déménageraient si davantage de logements étaient disponibles dans leur communauté. Loin de répondre aux besoins en logement de la population, ces unités nouvellement construites ont néanmoins permis à plusieurs familles inuites d'être relogées et d'améliorer leurs conditions de logement.

L'étude intitulée "“We’re Home Now”: How a Rehousing Intervention Shapes the Mental Well-Being of Inuit Adults in Nunavut, Canada" et publiée dans le International Journal of Environmental Research and Public Health vise à explorer les façons dont les adultes qui ont été relogés, et les Inuits qui se sont inscrits sur la liste d'attente pour un logement public et qui vivaient toujours dans des conditions inférieures aux normes, ont perçu l'intervention de relogement comme affectant, ou pouvant affecter, leur bien-être mental.

La publication est signée par Karine Perreault et Josée Lapalme, étudiantes au doctorat en santé publique option promotion de la santé à l'École de santé publique de l'Université de Montréal (ESPUM), ainsi que par Louise Potvin, professeure titulaire au Département de médecine sociale et préventive, et Mylène Riva (McGill University).

Pour consulter la publication, cliquez ici.