Les Instituts de recherche en santé du Canada soutiennent significativement la recherche en santé en allouant chaque année, dans le cadre des subventions Projets, des financements aux projets de recherche les plus susceptibles de faire progresser les connaissances fondamentales ou appliquées en santé, la recherche en santé, les soins de santé, les systèmes de santé ou les résultats sur la santé.
Les projets de quatre membres du corps professoral de l'ESPUM ont ainsi été sélectionnés et recevront des financements de recherche pour un total de près de 2 millions de $.
 | L'équipe de recherche de Marie-Pascale Pomey (Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé) reçoit pour le projet intitulé "Continuum PAROLE-Onco : Vers le développement de compétences en auto-soins pour améliorer l'expérience de la vie après les traitements aigus de cancer du sein" un financement de 1,3M$. À la fin des traitements aigus d’un cancer, 87% des personnes vivent des effets secondaires qui ont des impacts sur leur santé physique, psychologique, sociale et financière. Pour aider les patients dans leur transition entre les services d’oncologie et la vie après le cancer, un nouveau modèle de transition est proposé basé sur un programme d'apprentissage personnalisé (PAP). Ce projet vise à évaluer les mécanismes de coconstruction du modèle, son implantation et ses effets dans trois établissements au Québec qui ont développé une expertise dans l'intégration de soutien par les pairs par des PA dans les équipes cliniques. À terme, l'équipe a pour ambition de répondre à l’augmentation de la prévalence des cancers en outillant les patients à être plus autonomes et à mieux utiliser les ressources hors établissements. Cette recherche permettra de développer les meilleures pratiques et les outils en soutien (pédagogique, d’implantation et d’évaluation) à son implantation dans d’autres établissements, au Québec, au Canada et dans le monde.
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 | L'équipe de Thomas Druetz (Département de médecine sociale et préventive) recevra une subvention de 589 000 $ pour un projet de recherche intitulé "L'Insécurité au Sahel et ses Effets sur l'Accès des Services de Santé (ISEASS)", qui a pour objectif de déterminer comment et dans quelle mesure le climat d’insécurité grandissant au Sahel compromet les efforts de l'OMS sur l’amélioration de la couverture sanitaire universelle en affectant l’utilisation des services de santé maternelle et infantile.
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 | Mené par la professeure Kate Zinszer (Département de médecine sociale et préventive), le projet intitulé « Getting a GRIP on Hypertension in Uganda: Giving Repetitive Isometric Exercise for Blood Pressure Control » s’intéressera à l’hypertension : un fardeau mondial nettement inégal, puisque que 75 % des personnes diagnostiquées vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Ce projet d’étude vise à démontrer l’efficacité de l’entraînement isométrique à la préhension, une thérapie prometteuse, accessible et rentable, en tant que traitement pour diminuer l’hypertension artérielle dans la clinique de santé communautaire Allan Stone, dans l’est de l’Ouganda. Il recevra un financement de 363 374$ des IRSC.
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 | Pour le projet intitulé " The impact of intrauterine device use on ovarian cancer risk ", la professeure Anita Koushik et son co-chercheur principal, le professeur Laurent Azoulay (Institut Lady Davis), mèneront une vaste étude basée sur la population afin d'examiner si l'utilisation de stérilets, comparée à l'utilisation de la pilule contraceptive, affecte le développement du cancer de l'ovaire. Le projet intitulé "The impact of intrauterine device use on ovarian cancer risk" recevra une subvention de 306000$ des IRSC. |