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L’École de santé publique de l’Université de Montréal accueille cinq nouveaux professeur(e)s

L'ESPUM souhaite la bienvenue à Jura Augustinavicius, Arthur Chatton, Vincent Couture, Dany Doiron et Stéphanie Maltais.

Jura Augustinavicius, spécialiste de la santé mentale et du soutien psychosocial dans le contexte des changements climatiques, Dany Doiron, épidémiologiste environnemental reconnu pour son expertise sur les effets de la pollution de l’air sur la santé respiratoire, Arthur Chatton, expert en biostatistiques dont les travaux se placent à l'intersection de l'inférence causale et de la modélisation prédictive, Vincent Couture, spécialiste en bioéthique dont les travaux visent le développement, l’adaptation et l’application de normes aux avancées scientifiques, technologiques et sociales dans les domaines de la santé et des sciences du vivant, et Stéphanie Maltais, dont l'expertise couvre la santé mondiale, la résilience des systèmes de santé et la gouvernance des réponses aux épidémies, rejoignent les rangs de l'ESPUM.


Jura Augustinavicius

Professeure agrégée • ESPUM - Département de santé environnementale et santé au travail (DSEST)

Jura Augustinavicius se joint à l’ESPUM de l’Université de Montréal comme professeure agrégée au DSEST. Elle est également professeure adjointe au Département de santé mentale de l'École de santé publique Johns Hopkins et au Département d'équité, d'éthique et de politique de l'École de santé des populations et de santé mondiale de l'Université McGill.

Elle collabore régulièrement avec des gouvernements, des ONG et des agences des Nations Unies sur la santé mentale et le soutien psychosocial dans le contexte du changement climatique. Elle dirige actuellement plusieurs projets de recherche axés sur le changement climatique et la santé mentale, réunissant des équipes interdisciplinaires et intersectorielles.

 

Dany Doiron

Professeur adjoint • ESPUM - Département de santé environnementale et santé au travail

Dany Doiron se joint à l’ESPUM comme professeur adjoint au DSEST. Il est titulaire d’un doctorat en épidémiologie et œuvre comme épidémiologiste environnemental depuis plus de dix ans.

Son expertise porte sur les effets de la pollution de l’air sur la santé respiratoire et la santé environnementale en milieu urbain. Il dirige le Consortium canadien de recherche sur la santé environnementale en milieu urbain (CANUE), qui produit et diffuse des données environnementales géospatiales harmonisées à l’échelle pancanadienne afin de soutenir la recherche en santé publique. Il est également co-directeur du projet HealthyPlan.City, un outil cartographique soutenant la planification urbaine équitable dans plus de 125 villes canadiennes. De 2019 à 2025, il a occupé le poste de chef des opérations de la cohorte CanCOLD, une étude longitudinale sur la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC).

Arthur Chatton

Professeur adjoint • ESPUM - Département de médecine sociale et préventive (DMSP)

Arthur Chatton se joint à l’ESPUM comme professeur adjoint de biostatistique au DMSP. Il est également chercheur régulier au Centre de recherche Azrieli du CHU Sainte-Justine. Titulaire d’un baccalauréat en physiologie humaine, d’une maîtrise en biostatistique et d’un doctorat en biostatistique de l’Université de Nantes (France), il a ensuite complété deux stages postdoctoraux à l’Université de Montréal et à l’Université Laval.

Ses travaux se placent à l’intersection de l’inférence causale et de la modélisation prédictive, avec un intérêt particulier pour l’utilisation d’approches d’apprentissage automatique ensemblistes. Il a développé, entre autres, un algorithme de prédiction dynamique personnalisée en dialyse et un algorithme de vérification de la présupposition causale de positivité, et s’intéresse plus largement aux analyses de survie, à la médiation, à la transportabilité et au transfert de connaissances interdisciplinaires.

 

Vincent Couture

Professeur agrégé • ESPUM - Département de médecine sociale et préventive (DMSP)

Vincent Couture se joint à l’ESPUM comme professeur en bioéthique AU DMSP. Il est titulaire d’un doctorat en sciences cliniques (UDS), d’une maîtrise en bioéthique (UDM), d’un diplôme du microprogramme de recherche interdisciplinaire en santé de la reproduction (UDM) et d’un baccalauréat en philosophie (UQAM). Il a complété un stage postdoctoral au Bioethics Institute Ghent (Belgique) et a été professeur d’éthique appliquée en sciences infirmières et en santé à l’Université Laval jusqu’en 2025.

Sa programmation de recherche vise le développement, l’adaptation et l’application de normes aux avancées scientifiques, technologiques et sociales dans les domaines de la santé et des sciences du vivant. Sa programmation s'incarne dans trois axes principaux : l’éthique des transformations sociales en matière de reproduction humaine, l’encadrement normatif de l’intelligence artificielle dans la santé et l’évaluation des technologies, et le développement de dispositifs pour engager le public dans la réflexion bioéthique, souvent à l’intersection de la bioéthique et des arts. Il a dirigé de nombreux projets de recherche sur ces thématiques et a siégé à différents comités, dont l’axe éthique du Réseau de recherche en santé des populations du Québec (RRSPQ). Depuis 2024, il est co-directeur de l’axe « Éthique, cadre juridique et affaires réglementaires » du Réseau stratégique du FRQS sur les Origines Développementales et Intergénérationnelles de la Santé de l’Enfant (ODISÉ).

 

Stéphanie Maltais

Professeure adjointe • ESPUM - Département de gestion, d'évaluation de politique de santé

Stéphanie Maltais se joint à l’École de santé publique de l’Université de Montréal comme professeure adjointe au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé. Elle est titulaire d’un doctorat en développement international (Université d’Ottawa), portant sur la gestion des crises sanitaires dans les États fragiles, avec une étude de cas sur l’épidémie de maladie à virus Ebola en Guinée. Elle a réalisé un postdoctorat sur la décentralisation et l’opérationnalisation des plateformes « Une seule santé » en Guinée et en République démocratique du Congo, ainsi que sur la localisation de la gestion des crises sanitaires.

Son expertise couvre la santé mondiale, la résilience des systèmes de santé et la gouvernance des réponses aux épidémies. Avant de se joindre à l’Université de Montréal, elle a travaillé dans la division de préparation aux pandémies de l’Agence de la santé publique du Canada. Lauréate de plusieurs distinctions, dont le Prix de la Francophonie pour jeunes chercheurs de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), elle mène des projets collaboratifs en Afrique francophone et au Canada sur la préparation et la réponse aux crises sanitaires.