Surveillance de l’usage du chemsex chez les gbtq+ 

Jeudi 4 avril de 12 h à 13 h - En ligne via Zoom.

Présenté par Gilles Lambert, Secteur Prévention et contrôle des infections, Direction régionale de santé publique de Montréal.

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Une attestation de participation peut vous être fournie à la demande.

Résumé de l’échange lors du séminaire

La cohorte Engage (2017-2023) porte sur la santé sexuelle des hommes de la région de Montréal ayant des relations sexuelles avec des hommes. Les questions suivantes seront abordées au cours du séminaire : Comment une telle étude de surveillance bio-comportementale s’inscrit dans un programme de santé publique ? Quels sont les enjeux de la méthode de recrutement des participants (recrutement en chaine) qui a été utilisée auprès de cette populations ? Avec quels facteurs socio démographiques, comportementaux et psychosociaux ont été associés les cas d’infections bactériennes (chlamydia, gonorrhée, syphilis) et d’infection par le VIH documentés au cours de l’étude ? Parmi ces facteurs de risque, quel rôle joue le ‘chemsex’ (consommation de certaines substances psychoactives lors des relations sexuelles, notamment la méthamphétamine) ? Quelles sont l’ampleur et l’évolution du ‘chemsex’ au sein de cette population ?

Biographie

Depuis environ 35 ans, le Dr Gilles Lambert est médecin conseil au sein de la Direction de la santé publique de Montréal et de l’Institut national de santé publique du Québec dans le domaine des maladies infectieuses et des infections transmissibles sexuellement et par le sang. Il a principalement œuvré aux aspects suivants :  i) surveillance épidémiologique et recherche auprès de différentes populations (hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, personnes incarcérées, jeunes en milieux scolaires, jeunes hébergés en centres jeunesse et jeunes de la rue).; ii) conception, implantation et évaluation d’interventions préventives en regard des ITSS; iii) rédaction d’avis et de recommandations provinciales. Depuis environ10 ans, il est également le médecin responsable de l’unité de biovigilance de l’Institut national de santé publique du Québec ayant le mandat de la surveillance des erreurs et réactions associées à la transfusion de produits sanguins au Québec. 

À propos des séminaires en surveillance épidémiologique

Bernard-Simon Leclerc, responsable de l’option Surveillance épidémiologique de la maîtrise professionnelle en santé publique, proposera une nouvelle fois cette année une série de séminaires pratiques en surveillance épidémiologique.  

Le calendrier 2023-2024 comprendra 10 séminaires sur différents thèmes : tabagisme, enjeux éthiques liés à la communication à la population, vagues de chaleur, itinérance au Québec...autant de sujets de sociétés vu à travers le prisme de la santé publique et de la surveillance épidémiologique.

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Les séminaires de la programmation couvrent des activités de la fonction de surveillance continue de l’état de santé et de la vigie sanitaire en protection de la santé. Au Québec, la Loi sur la santé publique confie ces activités au ministre et aux directeurs de santé publique. Nos séminaires couvrent aussi des activités de surveillance exercées par l’Institut national de santé publique du Québec à la suite d’un mandat confié par le ministre, tel que le permet la Loi. À ces activités directes de la pratique de la surveillance et de la vigie s’ajoutent des séminaires sur des activités de recherche, de réflexion ou de développement des connaissances portant sur des thèmes que nous croyons utiles aux professionnels de la surveillance et de la vigie et au développement de leur fonction respective.

L’option « Surveillance épidémiologique » du programme de maîtrise professionnelle en santé publique de l’École de santé publique de l’Université a pour mission de former des professionnels et professionnelles en santé publique appelés à contribuer à l’amélioration de la santé et du bien-être des populations et à exercer leur pratique tant au Québec qu’ailleurs au Canada et dans le monde.