Université de Montréal / École de santé publique

Je suis titulaire d’un baccalauréat spécialisé en service social de l’Université Laurentienne (Sudbury, Ontario) et j’ai travaillé comme travailleuse sociale auprès des femmes victimes de violence ainsi qu’avec des personnes en situation d’itinérance. C’est grâce à ma formation en travail social que j’ai compris que pour créer une société équitable, il fallait miser sur l’élaboration de politiques publiques équitables. C’est ainsi que je me suis intéressée à aborder les inégalités sociales par l’entremise de la santé publique et des politiques de santé publique. J’ai donc poursuivi une maîtrise en arts, spécialisée en promotion de la santé à la Dalhousie University (Halifax, Nouvelle-Écosse).

Par la suite, un stage en recherche avec le Réseau de recherche interventionnelle en santé des populations (RISP) à l’Université de Montréal, sous la direction des Professeures Louise Potvin et Sherri Bisset, m’a amenée à travailler sur différents projets de recherche en santé publique. C’est en travaillant en tant que coordonnatrice du projet « Interdisciplinary Studies of Inequalities in Smoking (ISIS) », chapeauté par la Professeure Katherine Frohlich à l’Institut de recherche en santé publique de l’Université de Montréal (IRSPUM), que je me suis davantage intéressée à comment et pourquoi les inégalités sociales en matière de santé persistent, et même, s’accroissent. En particulier, je me questionnais sur la contribution des politiques de santé publique à l’accroissement de ces inégalités. C’était donc afin d’approfondir mes connaissances sur cette question que j’ai décidé d’entreprendre le doctorat en santé publique, dans l’option de la promotion de la santé, sous la direction des Professeures Katherine Frohlich et Rebecca Haines-Saah (University of Calgary).

Ce programme doctoral rigoureux me permet d’être entourée de chercheurs chevronnés et reconnus aux niveaux national et international en promotion de la santé et sur les questions d’équité en santé. De plus, j’ai eu la liberté de développer un projet unique avec des retombées importantes pour la santé publique ainsi que de parfaire mon esprit critique. En effet, ma formation doctorale me permettra de rayonner comme future chercheuse en santé publique.