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/ École de santé publique

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Soutenance de thèse de Sarah Tabbal

Les composés organiques volatils d'origine microbienne comme potentiels biomarqueurs d'exposition aux moisissures en milieux professionnels

 

Mardi 30 janvier 2024, de 13 h 30 à 16 h 30

CANDIDATE : Sarah Tabbal

GRADE POSTULÉ : Ph.D.

PROGRAMME : Santé publique

OPTION : Toxicologie et analyse du risque

LIEU : salle 3036 (3e étage - Pavillon 7077 avenue du Parc) ou en vidéoconférence Zoom.


 JURY

Présidente-rapporteuse : France Labrèche

Directeur de recherche : Sami Haddad

Codirectrice de recherche : Geneviève Marchand

Membre du jury : Audrey Smargiassi

Examinatrice externe : Caroline Duchaine

Représentant du doyen : Louis de Repentigny

 

Les composés organiques volatils d'origine microbienne comme potentiels biomarqueurs d'exposition aux moisissures en milieux professionnels

Résumé

L'exposition professionnelle aux moisissures peut affecter la santé des travailleurs. Les évaluations environnementales souffrent d'inconvénients tels que le nombre élevé d'échantillons, les analyses coûteuses et la sous-estimation de l'exposition. Les COVm, métabolites produits par les moisissures, lorsqu’inhalés, pourraient être détectés dans les matrices biologiques des travailleurs après leur quart de travail. 

L'objectif de cette thèse est de développer une méthode d’évaluation de l'exposition aux moisissures en milieu de travail en exploitant les COVm comme biomarqueurs d'exposition et plus spécifiquement de (1) développer une méthode analytique pour mesurer les 21 COVm dans le sang et l’urine; (2) développer une autre méthode pour les analyser dans l’air; et (3) documenter leurs concentrations dans deux milieux de travail ayant différentes charges de moisissures.

Les paramètres d'extraction des COVm et les conditions analytiques ont été optimisés pour l’urine, le sang et l’air. Ces méthodes développées présentaient de bonnes performances analytiques et ont permis la quantification des COVm à faibles niveaux dans les matrices biologiques et l’air. Suite à l’optimisation de la méthode de prélèvement d’air d’un centre de tri des déchets et d’une université, la majorité des COVm, n’ont montré aucune différence entre les périodes et les durées testées. À l’université, les concentrations des COVm étaient plus élevées dans les classes comparativement aux laboratoires. Au centre de tri, les concentrations des COVm étaient plus élevées dans la salle de pré-tri. Cette approche de biosurveillance pourrait donner un indice de la contamination fongique dans un milieu de travail, avant tout recours à l'approche classique.

 

 

 

Emplacement : Bimodal