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« Si-elle-vit» : Investiguer la gouvernance genrée et la mort non-violente dans un contexte de conflit armé à l’est de la République Démocratique du Congo

Présenté par Anne-Louise Crago et organisé par le Département de médecine sociale et préventive.

Le Département de médecine sociale et préventive vous convie, dans le cadre de séminaires de recrutements de nouveaux professeurs, le vendredi 18 mars prochain à 11h45 (en ligne avec Zoom et en hybride) à un séminaire présenté par Anne-Louise Crago.


Vendredi 18 mars 2022, de 11h45 à 12h45

« Si-elle-vit» : Investiguer la gouvernance genrée et la mort non-violente dans un contexte de conflit armé à l’est de la République Démocratique du Congo
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En ligne via Zoom et dans le local 3171-1 au 7101 avenue du Parc / ESPUM (capacité limitée à 30 personnes)

Cliquez ici pour accéder au lien zoom


Résumé de la conférence:

Cette présentation se penche sur la place centrale, parfois éclipsée, de la mort non-violente en contexte de conflit armé en se basant sur une étude ethnographique des expériences de deux groupes de femmes qui faisaient des aller-retours au-delà des lignes de front et chez les groupes armés (étatiques et non-étatiques) pour vendre des services sexuels dans un contexte de conflit armé à l’est de la République Démocratique du Congo. Cette recherche examine comment les effets combinés du conflit armé et de la privatisation des services de santé alimentent les risques de mortalité maternelle et infanto-juvénile et imposent des risques distincts et disproportionnés aux femmes célibataires et à leurs enfants. Elle s’attarde également à comment ces femmes naviguaient à la fois les risques de mort non-violente et de mort violente qui pesaient sur elles et leurs enfants. 

À propos de Anne-Louise Crago :

Dre Anna-Louise Crago détient un PhD en anthropologie médicale et sociale de l’Université de Toronto (2020) et a été boursière postdoctorale Banting à l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent sur l’impact des lois, des politiques et des pratiques policières sur la santé et les droits humains de communautés marginalisées ainsi que sur la gouvernance genrée de la santé en contextes de conflits armés. Elle a été coéditrice invitée d’un numéro spécial de The Lancet intitulé Sex Workers and HIV. Elle a participé au développement des lignes directrices de l’OMS en matière de VIH/sida et travailleuses et travailleurs du sexe et a été conseillère-experte au Comité sur les droits humains du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Elle a reçu le Prix du Gouverneur général en commémoration de l’affaire « personne » en 2016 en reconnaissance de son travail professionnel, communautaire et académique en santé et droits humains. 

Emplacement : Sur Zoom et au local 3171-1 à l'ESPUM