Dans le cadre d'un processus de recrutement pour un poste de professeur(e) adjoint(e) en épidémiologie, le Département de médecine sociale et préventive organisera des présentations publiques des candidat(e)s.

Dans ce cadre, le DMSP recevra Claudie Laprise, le lundi 8 mai 2023.

Lundi 8 mai 2023, de 11h15 à 12h30

Local 3019, campus 7101 avenue du Parc 

Cliquez ici pour assister à la présentation en ligne.

Virus du papillome humain et cancer de tête et cou : Données probantes et orientations futures

Sa présentation donnera un aperçu général de ses recherches antérieures sur le VPH et le risque de cancer de la tête et du cou. Les infections par virus du papillome humain sont des infections sexuellement transmissibles qui peuvent infecter la bouche et la gorge et peuvent potentiellement mener à un cancer. Mme Laprise présentera ses récentes découvertes montrant que le VPH est un facteur de risque important pour ces cancers chez les Canadiens, et non chez les Indiens du Sud. Elle montrera comment les études basées sur les bases de données administratives des soins de santé, en particulier dans les populations immunosupprimées, offrent une occasion unique de comprendre le rôle des infections dans l'étiologie du cancer. Par la suite, elle présentera son programme de recherche qui concerne l’étude des cancers d'origine infectieuse dans les populations immunosupprimées. Ultimement, son objectif est d’améliorer le dépistage et la prévention du cancer, ainsi que la qualité de vie suite à un diagnostic.

À propos de la présentatrice :

Dre Claudie Laprise est épidémiologiste-biostatisticienne au Centre de surveillance et de recherche appliquée de l’Agence de la santé publique du Canada, cheffe de l’équipe technique de l’équipe de la surveillance de la violence familiale. Elle a obtenu son doctorat en santé publique/épidémiologie à l'Université de Montréal en 2014 et a terminé sa formation postdoctorale à l'Université McGill en 2018. Ses recherches ont porté sur l'épidémiologie du cancer et les maladies infectieuses. Pendant son doctorat, elle a travaillé sur les effets indésirables des médicaments antirétroviraux et les charges virales chez les personnes vivant avec le VIH. Elle a suivi une formation postdoctorale à la Faculté de médecine dentaire et des sciences de la santé orale et à la Division d'épidémiologie du cancer de l'Université McGill, où elle a dirigé le volet sur le virus du papillome humain (VPH) d'une étude multicentrique sur les cancers de la tête et du cou. Elle est devenue associée de recherche à l'Université McGill et chargée de cours à l'Université de Montréal la même année.