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Conférence des récipiendaires des Prix Canada Gairdner

En présence de Prof. Quarraisha Abdool Karim et de Prof. Salim S.Abdool Karim

La Fondation Gairdner et la Faculté de Médecine de l'Université de Montréal tiendront le mardi 25 octobre prochain une grande conférence en présence de Prof. Quarraisha Abdool Karim et de Prof. Salim S.Abdool Karim, chercheurs épidémiologistes dans le domaine de l’infectiologie (SIDA, COVID) venus d'Afrique du sud et lauréats du très prestigieux prix international de la Fondation Gairdner en 2020.


Mardi 25 octobre, de 15h30 à 16h30

En personne, entrée libre et gratuite : Salle Ernest-Cormier (K500), Pavillon principal Roger Geaudry

Sur Zoom, sans inscription préalable : cliquez ici pour rejoindre la webdiffusion.



À propos de Quarraisha Abdool Karim et Salim S.Abdool Karim :

Quarraisha Abdool Karim, PhD, DSc(hc)

Directrice scientifique associée, CAPRISA, professeure d’épidémiologie clinique, Université Columbia, New York, et professeure de santé publique, École de médecine Nelson Mandela, et pro-vice-chancelière (santé africaine), Université du KwaZulu-Natal, Durban, Afrique du Sud

Salim S. Abdool Karim, MBChB, PhD, DSc(hc)

Directeur, CAPRISA (Centre for the AIDS Program of Research in South Africa), professeur CAPRISA en santé mondiale, Université Columbia, New York; pro-vice-chancelier (Recherche), Université du KwaZulu-Natal, Durban, Afrique du Sud

Prix Canada Gairdner en santé mondiale John Dirks, 2020 « Pour avoir découvert que les antirétroviraux empêchent la transmission sexuelle du VIH, ce qui a jeté les bases de la prophylaxie pré-exposition (PrEP), la stratégie de prévention du VIH qui contribue à la réduction de l’infection au VIH en Afrique et dans le monde. »

L’ONUSIDA estime que 37 millions de personnes vivaient avec le VIH et que 1,8 million de personnes ont contracté le VIH en 2017. En Afrique, où se trouvent plus des deux tiers des personnes vivant avec le VIH, les adolescentes et les jeunes femmes ont les taux les plus élevés de nouvelles infections au VIH. Les messages de prévention ABC (abstinence, soyez fidèle et utilisez des préservatifs) ont eu peu d’impact – en raison de l’inégalité des pouvoirs entre les sexes, les jeunes femmes sont souvent incapables de négocier avec succès l’utilisation du préservatif, d’insister sur la monogamie mutuelle ou de convaincre leurs partenaires masculins de se soumettre à un test de dépistage du VIH.

En réponse à cette crise, Salim et Quarraisha Abdool Karim ont commencé à étudier, il y a une trentaine d’années, les nouvelles technologies de prévention du VIH pour les femmes. Après deux décennies infructueuses, leur persévérance a porté ses fruits lorsqu’ils ont fait la démonstration de principe que les antirétroviraux préviennent l’infection au VIH sexuellement acquise chez les femmes. Leur essai révolutionnaire, CAPRISA 004, a montré que le gel de ténofovir prévient à la fois l’infection par le VIH et l’herpès génital. La découverte a été classée dans le « Top 10 des percées scientifiques de 2010 » par la revue Science. Cette découverte a été présentée par l’ONUSIDA et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) comme l’une des percées scientifiques les plus importantes dans le domaine du sida et a fourni les premières preuves de ce qu’on appelle aujourd’hui la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP).

Les Abdool Karim ont également élucidé la nature évolutive de l’épidémie de VIH en Afrique, caractérisant les principaux facteurs de risque sociaux, comportementaux et biologiques responsables de la charge disproportionnée du VIH chez les jeunes femmes. Leur identification du « cycle de transmission du VIH », où les adolescentes contractent le VIH au contact d’hommes environ 10 ans plus âgés en moyenne a façonné les politiques de l’ONUSIDA en matière de prévention du VIH en Afrique.

Emplacement : Événement hybride