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Évaluation de la sécurité alimentaire et de l'environnement alimentaire pour des populations vulnérables


Évaluation de la sécurité alimentaire et de l'environnement alimentaire pour des populations vulnérables

Jeudi 6 février 2025 de 12 h à 13 h - En ligne via Zoom.

Présenté par Mylène Ratelle, professeure adjointe au Département de santé environnementale et santé au travail (DSEST) de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, et affiliée à l’École de santé publique de l’Université de Waterloo, chercheuse au Centre de recherche en santé publique (CReSP) et membre du Centre de recherche interdisciplinaire sur la justice intersectionnelle, la décolonisation et l’équité (CRI-JaDE).

Résumé de la présentation :

La sécurité alimentaire comprend les dimensions de l’accès, de l’utilisation, de la disponibilité et de la stabilité des aliments, ainsi que les préférences alimentaires. Ces dimensions concernent autant les aliments du marché que les aliments locaux ou traditionnels. Malheureusement, nous ne sommes pas tous confrontés aux mêmes défis liés à l’alimentation. Certaines populations minoritaires sont plus vulnérables à cet enjeu. C'est le cas pour les communautés autochtones nordiques, et les populations réfugiées ou déplacées. Les approches interdisciplinaires et collaboratives avec les communautés constituent le meilleur moyen d’enrichir les initiatives pour entraîner des impacts transformateurs en sécurité alimentaire.

Cette présentation vise à survoler les défis et opportunités de sécurité alimentaire chez des populations vulnérables et à explorer les leçons apprises par la chercheure à travers ses divers projets.

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Biographie de la conférencière :

Mylène Ratelle est professeure adjointe à l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM), au Département de santé environnementale et santé au travail (DSEST), depuis le 1er août 2023. Elle est aussi professeure affiliée (Adjunct Professor) et scientifique de recherche à l'École des sciences de la santé publique de l'Université de Waterloo, en Ontario. De plus, elle est également associée de recherche au Sahtú Renewable Resources Board, Territoires du Nord-Ouest, tout en étant impliquée dans des organisations humanitaires. Sa spécialisation est l'évaluation et la gestion des risques en santé publique et environnementale pour les groupes minoritaires ou vulnérables.

En 2015, elle obtient son doctorat en santé publique à l'Université de Montréal, avec une thèse axée sur l’exposition aux contaminants chez les travailleurs agricoles migrants. Une partie de ses recherches a été réalisée à l’Université Nationale de Taïwan. Elle détient également un baccalauréat en sciences biologiques, un certificat en administration, ainsi qu’une maîtrise en santé environnementale et gestion des catastrophes, et un certificat d'études supérieures en toxicologie.

Grâce à ses qualifications en sciences (PhD) et en gestion (PMP), elle a occupé divers postes. En 2022-2023, elle a travaillé pour Médecins sans frontières en tant que responsable des activités de promotion de la santé, auprès de la population minoritaire Yazidi en Irak et dans un camp de déplacés en République Démocratique du Congo. Elle y a principalement œuvré à l’implantation de projets communautaires et à l’évaluation des activités. En 2021, elle a été recrutée par la Direction de la santé publique de Montréal pour contribuer à la réponse face à la Covid-19, occupant le poste de responsable de l'unité de vigie sanitaire au sein du département de prévention et contrôle des maladies infectieuses. Entre 2015 et 2020, elle a aussi exercé en tant que responsable de programmes de recherche à l’Université de Waterloo, où elle a piloté des projets de recherche interdisciplinaires.

Elle a également été en charge de la conception, du suivi et de la gestion d’un programme de surveillance de la santé pour les Premières Nations du Nord canadien, tout en apportant son expertise en tant que conseillère auprès des communautés autochtones. En 2014, elle a rejoint l’Agence de la santé publique du Canada au sein d’une équipe d’épidémiologie, où elle a eu l’occasion d’évaluer une campagne de vaccination menée auprès des enfants du Nunavik, au Canada. Parallèlement à ses études, elle a travaillé pendant quatre ans dans un laboratoire de microbiologie à l’hôpital Notre-Dame et a réalisé plusieurs contrats de recherche au fil des ans.

 

 

 

Emplacement : En ligne via Zoom