Les deux professeures du Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé ont publié mardi dans La Presse une lettre ouverte sur l’importance d’intégrer des tests de dépistage rapides antigéniques dans le plan de déconfinement qui s’étendra sur les prochains mois.
Alors que les tests de dépistage rapides antigéniques, très simples d’utilisation, ont été approuvés pour l’auto-administration dans de nombreux pays (Autriche, Angleterre...), le Québec exige toujours que ces tests soient réalisés par un professionnel de la santé, ce qui constitue une barrière qui devra être levée pour permettre à la population québécoise de se responsabiliser face à la gestion de la pandémie, selon les deux professeures.
Ce texte d’opinion est cosigné par 13 spécialistes et professeur(e)s de plusieurs établissements, dont Thomas Poder, Louise Potvin, Bryn Williams-Jones et Vardit Ravitsky de l’École de santé publique de l’Université de Montréal.