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L'ESPUM accueille plusieurs nouveaux membres au sein du corps professoral

David Buetti, Emmanuelle Arpin, Ben Brisbois, Morgane Gabet,et Francesco Montani rejoignent les rangs du corps professoral

Ben Brisbois est professeur adjoint au Département de médecine sociale et préventive. Il est titulaire d'un doctorat en santé publique ainsi que d'une maîtrise en études environnementales. Il a poursuivi sa formation postdoctorale à l'Université de la Colombie-Britannique, où il a été chercheur associé et scientifique de recherche. Ses intérêts de recherche se concentre sur la compréhension et la réduction des inégalités en matière de santé liées aux structures sociales et environnementales mondiales, en collaboration avec les communautés concernées. Il s'intéresse particulièrement aux impacts de l'industrie sur la santé au travail et l'environnement, ainsi qu'à la production sociale des connaissances en santé publique. Le professeur Brisbois utilise des méthodes mixtes telles que l'ethnographie, l'analyse du discours, et les approches participatives pour mener à bien ses recherches. Son expertise s'étend à des régions variées, notamment le Canada et l'Amérique latine, avec un intérêt pour les changements climatiques, les politiques publiques en matière de santé, et les inégalités sociales.

Morgane Gabet est professeure adjointe au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé. Elle est titulaire d’un doctorat en santé publique, option système organisation et politique de santé, de l’Université de Montréal, ainsi que d’une maîtrise en gestion des ressources humaines et relations de travail de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas. Elle a également complété un postdoctorat en organisation des soins en santé mentale au VITAM centre de recherche en santé durable à l’Université Laval. Spécialiste en gestion des services de santé et services sociaux, Morgane Gabet s’intéresse à l’organisation des soins et plus particulièrement à la question de l’équité dans l’accessibilité aux soins et services en santé mentale. A partir de méthodes de recherche-action et participatives, elle explore comment l’élaboration et l’implantation des politiques publiques, les modalités de collaboration intersectorielles et l’implication des organismes représentatifs et personnes avec vécu expérientiel sont des déterminants structurels qui viennent renforcer ou amoindrir les iniquités dans l’accès aux soins de santé mentale.

Francesco Montani est professeur agrégé en gestion des ressources humaines au sein du Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé de l’Université de Montréal. Il a obtenu un doctorat de recherche en psychologie organisationnelle de l’Université de Vérone en Italie, en cotutelle avec l’Université Paul-Valéry (Montpellier III) en France. Ses recherches actuelles se concentrent sur les déterminants de l'innovation à différents niveaux – individuel, de groupe et organisationnel – ainsi que sur les antécédents et les conséquences de la compassion au travail. En tant que membre du comité de rédaction du Journal of Organizational Behavior, il contribue à l'avancement des connaissances dans son domaine. Ses travaux ont été publiés dans des revues prestigieuses telles que Journal of Organizational BehaviorJournal of Management StudiesHuman RelationsHuman Resource Management JournalJournal of Occupational and Organizational Psychology, et Journal of Business and Psychology.

Emmanuelle Arpin, est professeure adjointe sous octroi au Département de gestion, évaluation et politique de santé (DGEPS) de l’Université de Montréal et au Centre de recherche Savoirs Partagés du CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal (NÎM). Elle est titulaire d’un doctorat en Health Services Research, avec une spécialisation en économie de la santé, obtenu à l’Institute of Health Policy, Management and Evaluation (IHPME) de l’Université de Toronto. Elle a également complété un stage postdoctoral au Département d’équité, d’éthique et de politiques de l’Université McGill. Ses recherches portent principalement sur les causes et les conséquences des inégalités d’accès aux soins de santé au Québec et au Canada, avec un intérêt particulier pour la population pédiatrique, les méthodes économétriques et les données populationnelles couplées. Ses travaux ont été publiés dans plusieurs revues scientifiques internationales, dont Economics and Human BiologySSM-Population HealthHealth Policy, et la Revue canadienne de santé publique.

David Buetti, est professeur adjoint au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé de l’École de santé publique de l’Université de Montréal. Il est également responsable des programmes AnÉis et AnÉSOSS, deux programmes de 3e cycle en analyse et évaluation des services, organisations et systèmes de santé. Il détient un doctorat en santé des populations et une maîtrise en service social de l’Université d’Ottawa. Son expertise porte sur l'évaluation des programmes et des politiques de santé, en particulier sur l'innovation des approches et méthodes évaluatives ainsi que sur le renforcement des capacités d'évaluation au sein des organisations. Il a accumulé une expérience considérable, ayant participé à plus d’une dizaine de projets d’évaluation et de recherche appliquée en collaboration avec des acteurs municipaux, provinciaux, fédéraux et du milieu communautaire. Le professeur Buetti a également joué un rôle clé dans l’amélioration des compétences et des structures de suivi-évaluation pour plus de vingt organisations en santé, ce qui lui a permis de forger un réseau de collaborateurs robuste et étendu. Ses travaux ont mené à de nombreuses publications dans des revues à comité de lecture, ainsi qu’à un numéro spécial et un ouvrage pédagogique sur l'évaluation en français et en accès libre, contribuant ainsi à l’avancement de l’évaluation des politiques et des programmes de santé.