Lancée en 2020 sous la direction de Kate Zinszer, professeure adjointe au Département de médecine sociale et préventive, l'étude de cohorte prospective EnCORE a permis de recueillir des échantillons par piqûre au doigt (taches de sang séché) auprès de 1632 enfants et adolescents fréquentant des écoles et des garderies de quatre quartiers de Montréal: l'Ouest-de-l'Île, Le Plateau-Mont-Royal, Montréal-Nord et Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (HOMA).
Ces tests sérologiques répétés fournissent un point de référence de l'état de séroprévalence chez les enfants canadiens pour le SRAS-CoV-2 et permettent de surveiller la dynamique des anticorps dans les populations, notamment chez les plus jeunes comme c'est le cas ici, et même de détecter les infections qui n'auraient pas été décelées par la RT-PCR ou les tests d'antigènes.
La compréhension des facteurs associés à la séroconversion et à la séroréversion ainsi que de la durée des anticorps induits par l'infection peut également éclairer les recommandations de santé publique concernant les efforts de prévention et d'atténuation de la maladie.
Ces résultats préliminaires ont été publiés dans la revue medRxiv sous le titre "Seroprevalence, seroconversion, and seroreversion of infection-induced SARS-CoV-2 antibodies among a cohort of children and adolescents in Montreal, Canada". L'article est signé notamment par Kate Zinszer (DMSP, ESPUM), Adrien Saucier (maîtrise en épidémiologie, ESPUM), Islem Cheriet (maîtrise en santé publique, option santé mondiale, ESPUM), Margot Barbosa Da Torre (aîtrise en santé publique, option santé mondiale) et Caroline Quach (Professeure titulaire à la Faculté de Médecine de l'UdeM).