Du 3 au 7 décembre dernier se tenait à Brisbane en Australie, la conférence scientifique annuelle de l’AIOH (Australian Institute of occupational Hygienist), une organisation australienne représentant les professionnels de l’hygiène du travail.
C'est à cette occasion qu'Émilie Lantin, diplômée de la maîtrise en santé environnementale et santé au travail, a été invitée à présenter les résultats de son projet de recherche mené sous la direction de Maximilien Debia à l’EPSUM et en collaboration avec Rio Tinto.
Elle y a exposé les résultats de son projet d'étude ayant eu pour objectif de caractériser les poussières provenant du processus de transformation de l’ilménite en scorie de titane, pour donner suite à l’adoption en 2021 par l’ACGIH (American Conference of Governmental Industrial Hygienists) de nouvelles recommandations pour la protection des travailleurs exposés au dioxyde de titane.
En procédant à l’échantillonnage et à l'analyse via différentes méthodologies du milieu de travail pour déterminer la concentration de poussières et évaluer la présence de particules contenant des particules fines et ultrafines de titane, il a pu être démontré que le traitement du minerai d’ilménite génère des concentrations importantes de poussières respirables contenant du titane, mais que les analyses par microscopie et par rayons X ont permis de conclure que les travailleurs ne sont pas exposés de manière significative à des particules ultra-fines de dioxyde de titane.