Le ministre des Transports du Canada et lieutenant du Québec, Pablo Rodriguez, était de passage à l’Université de Montréal mercredi 13 mars pour annoncer au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et du ministre de la Santé, Mark Holland, l’octroi d’un soutien à 7 700 équipes de recherche dans toutes les régions du Canada dont l'obtention pour l'Université de Montréal de 10 chaires de recherche déposées aux concours d'avril et d'octobre 2022 au Programme des chaires de recherche du Canada.
Parmi ces 10 chaires de recherche du Canada, l'École de santé publique tient à féliciter Sylvana Côté, professeure titulaire au Département de médecine sociale et préventive de l'ESPUM, pour l'annonce officielle de sa Chaire de recherche du Canada sur la prévention des problèmes psychosociaux et éducatifs de l’enfance (niveau 1).
L'objectif de cette chaire sera de comprendre, en utilisant des données administratives et de recherche basées sur la population, ce qui fonctionne et pour qui, c'est-à-dire, quels services sont les plus efficaces dans des contextes/populations spécifiques pour prévenir les problèmes psychosociaux et éducatifs, mais également de clarifier les conditions (qualité, intensité) dans lesquelles les services d'éducation et de garde de la petite enfance (services préscolaires, garderies) peuvent prévenir les problèmes psychosociaux et éducatifs à long terme, et enfin de tester l'efficacité d'un portefeuille d'interventions innovantes mises en œuvre pendant la petite enfance pour prévenir les problèmes psychosociaux et éducatifs à long terme.
En savoir plus sur la titulaire de la chaire :
Psychologue de formation, Sylvana Côté étudie, à l’aide de données longitudinales (individus suivis l’enfance à l’âge adulte) et expérimentales, des questions telles que : comment les trajectoires de vie des individus varient en fonction des conditions familiales et sociales dans lesquelles ils grandissent? Quels sont les points communs (environnementaux ou biologiques) entre les individus qui éprouvent des difficultés (santé mentale, scolaire) et ceux qui vivent des succès? Et surtout, dans quelle mesure peut-on modifier la trajectoire des enfants vulnérables en les soutenant via des programmes de prévention ou des services adaptés? Elle s’intéresse particulièrement aux interventions de promotion des saines habitudes de vie chez les enfants.
Membre de la société royale du Canada depuis septembre 2021, Sylvana Côté est professeure titulaire à l’École de Santé publique de l’Université de Montréal, chercheuse au CHU Ste-Justine, directrice du Groupe de recherche sur l’inadaptation psychosociale chez l’enfant (GRIP), ainsi que l’Observatoire pour l’éducation et la santé des enfants (OPES) et membre depuis septembre 2021 de la société royale du Canada.
En savoir plus sur le programme de Chaire de recherche du Canada :
Le Programme des chaires de recherche du Canada est au cœur d’une stratégie nationale visant à faire du Canada l’un des meilleurs pays en matière de recherche et de développement. Il investit environ 311 millions de dollars par année pour attirer et retenir un groupe diversifié de chercheurs de premier ordre, afin de consolider l’excellence de la recherche et de la formation dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada.
C’est en 2000 que le gouvernement du Canada a créé un programme permanent ayant pour but d’établir 2 285 professorats de recherche – ou chaires de recherche du Canada – dans les établissements canadiens admissibles conférant des grades.
Les titulaires de chaire visent à atteindre l’excellence en recherche dans les domaines des sciences naturelles, du génie, des sciences de la santé, des sciences humaines et des sciences sociales. Ils aident les Canadiens à approfondir leurs connaissances, à améliorer leur qualité de vie et à renforcer la compétitivité du Canada sur la scène internationale. Ils contribuent par ailleurs à la formation de la prochaine génération de travailleurs hautement qualifiés en supervisant des étudiants, en enseignant et en coordonnant les travaux d’autres chercheurs.