De nombreuses voix se sont inquiétées de la non-inclusion des adolescents et adolescentes dans les Objectifs de développement durable des Nations Unies et de leur sous-représentation dans les recherches et les initiatives en santé mondiale.
De la même façon, on constate que la santé rurale est souvent privilégiée par rapport à la santé urbaine, malgré l'essor significatif des mégalopoles dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire.
Dans leur commentaire intitulé "Global health and the urban poor: mobilising adolescents for sustainable cities and communities" et paru dans la revue BMJ Global Health, les étudiantes au doctorat en santé publique Geneviève Fortin, Marie-Catherine Gagnon-Dufresne et Sarah Cooper ainsi que les professeur(e)s Olivier Ferlatte et Kate Zinszer (Département de médecine sociale et préventive) souhaitent rappeler que l'inclusion significative de populations adolescentes dans ses initiatives de santé urbaine, peut contribuer à remédier à ces deux écueils de la santé mondiale, tout en aidant à faire progresser la réalisation des ODD.