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Quelles stratégies des réseaux intersectoriels locaux pour améliorer les conditions de vie?

L'étude signée par l'équipe de la Chaire CACIS en Approches communautaires et inégalités de santé, dont les professeures Angèle Bilodeau et Louise Potvin, explore les actions visant à améliorer les conditions de vie par le biais de la collaboration intersectorielle.

Les actions visant à développer des conditions de vie plus saines nécessitent une collaboration intersectorielle, à la fois entre les secteurs et entre les différents niveaux de gouvernement. Elles nécessitent également l'engagement des autorités politiques et institutionnelles aux niveaux municipal et national. Mais comment s'articulent ces différents niveaux de collaboration, et comment cela impacte-t-les stratégies d'action pour un changement local?

L'étude menée par une équipe de la Chaire CACIS (Approches communautaires et inégalités de santé, Université de Montréal), dont les professeures Angèle Bilodeau et Louise Potvin de l'École de santé publique de l'UdeM, ainsi que Mélissa Di Sante et Nadine Martin, met en lumière l'importance de la coopération entre secteurs et niveaux gouvernementaux, en se concentrant sur les stratégies mises en œuvre par les réseaux intersectoriels ancrés dans la société civile pour générer des améliorations dans les conditions de vie. Elle a fait l'objet d'une publication dans la revue Critical Public Health sous le titre "Two strategies used by local intersectoral networks to create healthier environments: a cross-case analysis in the Montreal urban setting".

À travers une analyse longitudinale croisée de huit études de cas à Montréal, les chercheuses ont rassemblé une vaste quantité de données, comprenant 1445 documents et 41 entretiens. Ces données ont été ensuite analysées en utilisant un cadre théorique basé sur les événements critiques et un répertoire de résultats transitoires mobilisés par ces réseaux intersectoriels pour provoquer des changements.

L'étude identifie deux stratégies principales. La première, baptisée "Do It," repose sur l'acquisition de ressources, l'expansion des réseaux et des projets, et l'autonomie des réseaux pour conduire les projets. La seconde stratégie, "Make It Happen," se focalise sur l'influence en mobilisant les citoyens et citoyennes et en persuadant les décideurs de soutenir l'action. L'article décrit en détail et compare les caractéristiques de ces deux stratégies, soulignant l'importance de comprendre comment ces réseaux intersectoriels locaux opèrent pour favoriser le changement au niveau local.

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