Nadia Sourial, Jean-Noël Nikiema, Pamela Fernainy du Département de gestion, d'évaluation et de politique de santé avec d’autres collègues québécois(e)s et ontarien(ne)s obtiennent une subvention projet – annonce prioritaire sur la recherche sur les services et les politiques de santé de 100 000$ visant à ouvrir la boîte noire sur la contribution individuelle des professionnels de la santé œuvrant en équipe de soins interprofessionnels en première ligne.
Ce projet Québec-Ontario vise à adapter et mesurer des indicateurs de performance de soins primaires qui reflètent la contribution réelle de tous les professionnels de la santé et leur impact sur la qualité des soins. Basé sur ces résultats, notre équipe propose ensuite de guider les cliniques partenaires dans la détermination d’actions concrètes d’amélioration de la qualité visant à optimiser les pratiques au sein des équipes au profit des soins et de la santé des patients.
Stéphane Buteau, professeur adjoint au Département de santé environnementale et santé au travail, et son équipe composée notamment des professeures Audrey Smargiassi (Département de santé environnementale et santé au travail), Nathalie Auger (Département de médecine sociale et préventive) et Vikki Ho (Département de médecine sociale et préventive), obtiennent une subvention de 245 000$ pour une durée de 3 ans pour leur projet « Pediatric cancers and prenatal exposure to air pollution: A population-based birth cohort study in Canada. »
Ce projet vise à déterminer si l'exposition prénatale à divers polluants de l’air et sources de pollution atmosphérique est associée à l’incidence des cancers pédiatriques. Le projet mettra à profit de larges cohortes de naissances basées sur la population du Québec et de l’Ontario. Les analyses exploreront aussi si certaines caractéristiques de la mère et de l’enfant, ou encore si l’exposition durant certaine période de la grossesse pourrait augmenter le risque de cancer associé à la pollution de l’air. Ce projet permettra de répondre à certaines limites des études existantes, en plus de contribuer à de nouvelles connaissances concernant le rôle de la pollution de l’air dans l’étiologie des cancers pédiatriques.
Le Dr Olivier Drouin, professeur adjoint de clinique au Département de médecine sociale et préventive et son co-chercheur principal Nicolas Chadi, professeur adjoint de clinique à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, et leur équipe composée notamment de Jennifer O'Loughlin, et Marie-Pierre Sylvestre, respectivement professeure titulaire et professeure agrégée au Département de médecine sociale et préventive de l’École de santé publique de l’Université de Montréal, obtiennent une subvention de plus d’un million de dollars pour leur projet « Effectiveness of integrated screening and facilitated referral to smoking cessation resources with health navigators for parents with unmet social needs - The CanCEASE randomized controlled trial » visant à mettre en place une intervention de cessation tabagique taillée sur mesure pour 1000 parents canadiens qui fument et qui ont au moins un besoin social non satisfait, répartis sur cinq cliniques pédiatriques du Québec.
Cette étude permettra de déterminer l'impact de l'intervention CanCEASE sur le tabagisme parental et aidera à déterminer si l'intervention devrait être étendue dans les cliniques pédiatriques à travers le Canada.
L’équipe d’Antoine Boivin, professeur agrégé au Département de gestion, d’évaluation et de politique de santé, et de sa co-chercheuse principale Ghislaine Rouly, obtiennent une subvention de 100 000$ pour leur projet « How Peers in Healthcare Teams Transform Homelessness Prevention and Care Practices: A Participatory Multiple Case Study » dont l'objectif global sera d'étudier comment les pairs transforment les pratiques des professionnels de santé en matière de prévention et de prise en charge de l’itinérance.
Nathalie Auger, professeure agrégée de clinique au Département de médecine sociale et préventive, et son équipe, obtiennent une subvention de 356 000$ sur 3 ans pour le projet « Long-term outcomes of severe eating disorders » qui visera à déterminer les effets à long terme des troubles de l'alimentation chez les Canadiens et leurs enfants. Les résultats de cette étude aideront les médecins à améliorer la prise en charge des Canadiens souffrant de troubles de l'alimentation tout au long de leur vie.