Maximilien Debia, professeur adjoint au DSEST, a participé au groupe de travail composé de 21 experts internationaux qui s’est réuni du 30 septembre au 8 octobre 2014 à Lyon au CIRC qui est une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’évaluation a permis de classer la fluoro-édénite (une fibre asbestiforme) ainsi que les expositions professionnelles associées au procédé Acheson (fabrication du carbure de silicium) comme cancérogènes pour l’humain (groupe 1). Par contre le carbure de silicium fibreux et les fibres monocristallines (« whiskers ») de carbure de silicium ont été classés respectivement comme 2B (peut-être cancérogène pour l’humain) et 2A (probablement cancérogène pour l’humain). Les nanotubes de carbone, comme catégorie générale, ont, quant à eux, été placés dans le groupe 3, soit des agents inclassables quant à leur cancérogénicité pour l’homme, à l’exception du MWCNT-7 classé comme 2B.