Passer au contenu

/ École de santé publique

Je donne

Rechercher

Navigation secondaire

L'impact négatif des "normes" de la masculinité sur la santé mentale des individus GBT2Q

Sarah Cooper, Tristan Péloquin et Olivier Ferlatte étudient les liens entre la conformité aux "normes" de masculinité et les impacts en matière de santé mentale chez les hommes gays, bisexuels, trans, bispirituels, queers et non binaires.

Sarah Cooper, étudiante au doctorat en santé publique sous la direction de Thomas Druetz.

Olivier Ferlatte, professeur adjoint, Département de médecine sociale et préventive.

L'homophobie et la biphobie ont un impact négatif sur la santé mentale des hommes gays, bisexuels, trans, bispirituels, queers et non binaires (GBT2Q) et des hommes des minorités sexuelles et de genre, mais on sait peu de choses sur l'impact de l'oppression liée au genre.

Dans une étude publiée dans l'American Journal of Men's Health, Sarah Cooper (étudiante au doctorat en santé publique, Tristan Péloquin (diplômé de la maîtrise en santé publique) et le professeur Olivier Ferlatte (Département de médecine sociale et préventive) explore l'effet de la pression ressentie par les individus GBT2Q au Canada à se conformer aux normes masculines.

L'équipe de recherche s'est penché notamment sur les liens entre d'une part l'expression de genre et la pression pour être masculin, et d'autre part la pression pour être masculin et les problèmes de santé mentale tels que la dépression, l'anxiété et l'auto-évaluation de la santé mentale. Pour ce faire, elle a utilisé les données d'une enquête nationale en ligne réalisée auprès de 8 977 individus GBT2Q et hommes de minorités sexuelles et de genre âgés de 15 ans ou plus au Canada.

Les résultats de l'étude montrent que 56,4 % des répondants ont déclaré avoir subi des pressions pour se conformer aux normes masculines. Les personnes les plus susceptibles de signaler cette pression masculine étaient celles de moins de 30 ans, celles qui décrivaient leur expression de genre comme fluide, celles qui s'identifiaient comme queer, celles issues de minorités ethnoraciales et celles qui étaient transgenres.

Lire la publication complète.