Le programme prévoit offrir des services d’accompagnement et d’interprétariat lors des rendez-vous médicaux, de soutien pour l’apprentissage du français, de l’aide aux devoirs et du jumelage interculturel. Selon Janvier Ndaruhutse, étudiant à l’ESPUM et responsable de la mise en place du programme, l’objectif est simple : «Nous désirons que la communauté de l’ESPUM s’implique pour que les réfugiés se sentent accueillis et à l’aise dans leur pays d’adoption.»
Après discussion avec le Centre social d’aide aux immigrants, l’idée de mobiliser les étudiants pour créer un programme de bénévolat s’est rapidement imposée à la professeure Lise Lamothe, vice-doyenne aux études à l’ESPUM. «Avec des étudiants de plus de 40 pays, l’École dispose d’un formidable bassin de personnes en mesure de parler la langue des nouveaux arrivants et de les orienter», indique Mme Lamothe. Les associations étudiantes, qui avaient auparavant manifesté l’envie de s’engager dans cette cause, ont rapidement sauté sur l’occasion et signé l’entente conclue entre l’ESPUM et le CSAI.
Toute la communauté de l’ESPUM mise à contribution
Si les étudiants sont particulièrement actifs, c’est toute la communauté de l’ESPUM qui est invitée à participer au projet : les professeurs, employés et diplômés pourront offrir bénévolement leur aide. «Nous espérons que ce partenariat contribuera à aider de nombreux arrivants à s’intégrer et à les faire avancer dans leur vie sociale et professionnelle», conclut M. Ndaruhutse, qui en profite pour inviter la communauté de l’ESPUM à devenir bénévole dans ce projet.
Photo : Janvier Ndaruhutse et Thu Hanh Ngo Nguye, deux étudiants impliqués dans ce programme