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La discrimination en milieu de travail nuit à la santé des hommes gais, bis, queers et trans, selon les résultats du sondage "Sexe au présent"

Olivier Ferlatte, Emmanuelle Gareau, Maxim Gaudette et Rod Knight sont les signataires de cette étude publiée dans la revue "Annals of LGBTQ Public and Population Health" et basée sur les résultats du sondage "Sexe au présent" mené en 2015 par le CBRC.

Olivier Ferlatte, professeur au DMSP et chercheur principal de l'étude.

De nouveaux travaux de recherche issus du sondage national Sexe au présent révèlent qu’au Canada, un homme gai, bisexuel ou autre homme ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) sur vingt a fait l’objet de discrimination en milieu de travail en raison de sa sexualité au cours de la dernière année.

L'équipe de recherche menée par le professeur Olivier Ferlatte (Département de médecine sociale et préventive) et composée notamment des candidats au doctorat Emmanuelle Gareau, Maxim Gaudette ainsi que du professeur Rodney Knight, a analysé les données de l’enquête Sexe au présent de 2015 réalisée par le Centre de recherche communautaire (CBRC), qui colligeait les réponses de 7 872 hommes GBTQ en provenance de partout au Canada.

"Nous sommes beaucoup à nous rendre au travail sans même penser à notre sexualité ou à notre genre. Nos milieux de travail sont des endroits sûrs, où nous pouvons être ouvertement gais, bis, trans ou queers. Notre identité ne nous met pas à risque de perdre notre emploi. Cette expérience nous semble aller de soi, mais les choses ne sont pas si simples.", Olivier Ferlatte, extrait de l'article "La discrimination en milieu de travail nuit à la santé des hommes gais, bis, queers et trans".

Selon ces données, 512 répondants (6,5 %) indiquent avoir subi de la discrimination au travail en raison de leur sexualité dans les douze mois précédant le sondage. Les hommes ayant rapporté avoir vécu de la discrimination en milieu de travail avaient entre 1,5 et 2 fois plus de chances de rapporter faire face à de la violence de la part d’un partenaire ou conjoint, d’avoir aborder le sujet de l’anxiété avec un professionnel de la santé, d’avoir eu des pensées suicidaires ou d’avoir fait une tentative de suicide.

Lire la publication.

Lire le communiqué de presse du CBRC.

Lire l'article rédigé par Olivier Ferlatte sur le site du CBRC.