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Kate Zinszer et plusieurs étudiant(e)s de l'ESPUM publient un article sur la séroprévalence à la COVID-19 chez les enfants et les adolescents à Montréal

Cet article présente de nouveaux résultats de l'étude EnCORE dirigée par Kate Zinszer, mettant en lumière la proportion d’enfants âgés de 2 à 17 ans ayant contracté la COVID-19 entre octobre 2020 et avril 2021, puis entre mai et août 2021.

L'étude dirigée par Kate Zinszer, professeure adjointe au Département de médecine sociale et préventive, qui a été annoncée en octobre 2020 et porte le nom EnCORE, a permis de recueillir des échantillons par piqûre au doigt (taches de sang séché) auprès de 1632 enfants et adolescents fréquentant des écoles et des garderies de quatre quartiers de Montréal: l'Ouest-de-l'Île, Le Plateau-Mont-Royal, Montréal-Nord et Mercier–Hochelaga-Maisonneuve (HOMA).

Ces résultats fournissent un point de référence de l'état de séroprévalence chez les enfants canadiens. Les résultats suggèrent qu'il y a plus de transmission chez les enfants que ce qui a été détecté par la RT-PCR, même si les enfants ont eu peu ou pas de symptômes. En outre, l'étude montre qu'il sera important de continuer à surveiller le statut sérologique des enfants, en particulier dans le contexte de nouveaux variants préoccupants de la COVID-19 et alors que commence la vaccination des plus jeunes.

L'étude souligne également le rôle important que les inégalités sociales jouent dans l'impact de la pandémie, puisque les infections était presque trois fois plus élevées à Montréal-Nord que dans l’Ouest-de-l’Île. "Il y a probablement davantage de parents qui travaillent en première ligne à Montréal-Nord, il y a plus de gens dans les logements. Et les inégalités créent du stress qui peut faciliter l’infection", a commenté la professeure Zinszer dans une entrevue pour La Presse qui présentait cette semaine les résultats de cette étude.

L'étude a été dirigée par Kate Zinszer (DMSP, ESPUM) avec la collaboration entre autre de Noémie Bourque (maîtrise en santé publique, option santé mondiale, ESPUM), Adrien Saucier (maîtrise en épidémiologie, ESPUM), Islem Cheriet (maîtrise en santé publique, option santé mondiale, ESPUM), Geneviève Fortin (maîtrise en santé publique, option santé mondiale, ESPUM), Alexander Apostolatos (Faculté de Médecine de l'UdeM), Isabelle Laurin (professeure adjointe de clinique, DMSP, ESPUM), Patricia Conrod (professeure au Département de psychiatrie, UdeM), et Caroline Quach (Professeure titulaire à la Faculté de Médecine de l'UdeM).

Pour lire l'article complet paru dans la revue JAMA Network, cliquez ici.