Diplômé du doctorat en santé publique, option santé mondiale
"La santé concerne tout le monde, quel que soit l’âge, l’origine ou la situation géographique."
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m'appelle Hervé Brice Djiofack Kentsop, je suis originaire du Cameroun et j'étudie au doctorat en santé publique, option santé mondiale à l’ESPUM.
Qu’est-ce qui t’a motivé à choisir la santé mondiale ?
À travers les enjeux liés aux soins de santé, j’ai souhaité contribuer à une meilleure compréhension des défis en santé mondiale, notamment ceux associés aux risques du diabète de type 1. Cette maladie ne touche pas uniquement les populations vulnérables, souvent considérées comme les « parents pauvres » des politiques de santé, mais aussi les classes plus favorisées.
Quels sont les enjeux de santé mondiale qui te tiennent le plus à cœur ?
L’accès aux soins, la justice sociale, la santé en contexte humanitaire
Comment vois-tu ton impact futur dans ce domaine ?
Le doctorat en santé publique, option santé mondiale, constitue à mes yeux un cadre stimulant et adapté pour devenir un chercheur accompli. Il m’a permis d’acquérir les compétences quantitatives et qualitatives nécessaires pour contribuer aux réflexions sur la santé mondiale. Échanger avec des chercheurs spécialisés en population, développement et santé publique, et plus particulièrement en santé mondiale, me permettra d’aider à la mise en place de stratégies répondant à ces problématiques.
As-tu un conseil ou un message pour les futures étudiantes et étudiants en santé mondiale ?
La santé concerne tout le monde, quel que soit l’âge, l’origine ou la situation géographique. Si la santé des populations, dans une perspective mondiale, vous préoccupe, c’est que vous êtes déjà conscients des enjeux tant nationaux qu’internationaux. Avoir cette vision au-delà des frontières est essentiel pour promouvoir la justice sociale, une valeur fondamentale en santé mondiale.
Quel sont les objectifs du projet de recherche que tu as soutenu ?
Mon projet de recherche portait sur l’intégration de la prise en charge des enfants atteints de diabète de type 1 dans le système de santé au Cameroun : perceptions et recommandations des professionnels de la santé et des familles. L’intégration de la prise en charge des maladies chroniques non transmissibles, comme le diabète de type 1 (DT1), dans les soins de santé primaires représente un défi majeur pour la santé publique et les systèmes de santé des pays à revenu faible et intermédiaire, tels que le Cameroun.
Ce projet visait à examiner les principaux facteurs influençant cette intégration. Les objectifs spécifiques étaient :
- Décrire les obstacles et les stratégies possibles.
- Explorer les expériences et les recommandations des acteurs impliqués.
- Examiner les représentations sociales des rôles des patients dans cette prise en charge.