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Les pratiques de gestion et de surveillance des niveaux de contamination dans les piscines sous la loupe.

Des membres du Département de santé environnementale et santé au travail signent un rapport sur le développement de stratégies visant à contrôler le niveau de contamination des piscines par les sous-produits de désinfection.

La qualité de l'air et de l'eau dans les piscines intérieures est un sujet de préoccupation important en matière de santé publique et de sécurité au travail. Les produits chimiques résultant de la désinfection de l'eau, en particulier la trichloramine, peuvent causer des problèmes de santé tels que l'irritation des voies respiratoires et des yeux, ainsi qu'une hyperréactivité bronchique. Ces produits chimiques se forment lorsque les désinfectants réagissent avec les matières organiques présentes dans l'eau, y compris celles apportées par les nageurs.

Une équipe de recherche composée de plusieurs membres du Département de santé environnementale et santé au travail de l'ESPUM a publié un rapport visant à améliorer la gestion et la surveillance de ces produits chimiques dans les piscines intérieures.

Leurs recommandations font état de l'existence de méthodes de mesure pour évaluer l'exposition professionnelle, et de la nécessité d'établir une limite d'exposition admissible pour la trichloramine dans l'air des piscines. Le rapport suggère également que les gestionnaires de piscines assurent un bon taux de renouvellement de l'air pour diluer la trichloramine qui peut s'accumuler à la surface de l'eau. En outre, l'équipe de recherche préconise la création d'un outil permettant d'estimer les niveaux de trichloramine dans l'air des piscines, prenant en compte divers facteurs comme la température de l'eau, le nombre de nageurs et les activités de natation, ainsi que les caractéristiques de l'environnement de la piscine.

Le rapport est signé notamment par plusieurs membres du DSEST : Maximilien Debia (professeur titulaire), Elham Ahmadpour (doctorant en santé publique), Isabelle Valois (DSEST, CReSP), Sami Haddad (directeur du DSEST, CReSP), Robert Tardif (DSEST, CReSP), Ianis Delpla (chargé de cours, DSEST), ainsi que par plusieurs chercheurs et chercheuses de l'Université Laval et de l'École de Technologie Supérieure (ETS).

Lire le rapport complet.