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/ École de santé publique

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Maîtrise en santé publique

« Pour que la santé ait un sens, il faut agir en amont. Il faut s’attaquer aux conditions de vie, aux injustices structurelles, aux silences institutionnels.»

Lonerve Valeus est médecin de formation, diplômée en Haïti, et titulaire d’une maîtrise en santé publique – option santé mondiale – à l’Université de Montréal. Son parcours s’est construit à l’intersection des savoirs du terrain et de l’engagement pour la justice sociale.

« Mon parcours s’est forgé dans des contextes marqués par des inégalités criantes. Très tôt, j’ai compris que soigner ne suffisait pas. Pour que la santé ait un sens, il faut agir en amont. Il faut s’attaquer aux conditions de vie, aux injustices structurelles, aux silences institutionnels. »

C’est au sein de la formation en santé mondiale qu’elle trouve des outils pour faire de la santé publique un véritable levier de transformation sociale.

« La santé publique s’est imposée à moi comme une réponse, mais aussi comme un engagement. Elle ne se limite pas à la prévention. Elle exige qu’on écoute, qu’on inclue, qu’on transforme. Elle exige qu’on prenne parti pour l’équité. »

Dans le cadre de son projet de maîtrise, Lonerve s’implique dans le projet ELUZO, mené au Sénégal. L’initiative vise à renforcer la compréhension de l’approche Une Seule Santé, en mobilisant les expertises en santé humaine, animale et environnementale, et surtout, en collaboration étroite avec les communautés rurales. Elle y anime des ateliers participatifs, recueille les perceptions locales et co-construit des outils de sensibilisation ancrés dans les réalités culturelles. Trois outils sont issus de ce processus : une boîte à images, des pièces de théâtre de rue, et des messages radiophoniques — tous développés avec une attention particulière à l’implication des femmes et des filles.

« La formation en santé mondiale m’a permis de croiser les regards, de mettre en dialogue les savoirs du terrain et les savoirs académiques. Elle m’a surtout appris à ne jamais perdre de vue les réalités des personnes qu’on prétend servir. 

Aujourd’hui, je m’investis dans des actions concrètes à Montréal, là où les inégalités prennent d’autres visages. Je continue à croire qu’une santé publique juste est celle qui donne voix à ceux qu’on entend rarement, et pouvoir à ceux qui en sont trop souvent privés. »

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