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Les IRSC financent deux doctorants en santé publique

Deux doctorants de l’École de santé publique de l’UdeM viennent d’obtenir une bourse de doctorat des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC).

Julien Brisson, étudiant au doctorat en bioéthique à l’École de santé publique, est le récipiendaire de  la bourse d'études supérieures du Canada Frederick Banting et Charles Best des IRSC. Il s’intéresse aux enjeux éthiques liés à la santé reproductive des femmes durant l’épidémie du Zika en Colombie, le pays le plus touché par le virus Zika, après le Brésil.

Les femmes enceintes infectées par le Zika encourent un risque accru de donner naissance à un enfant atteint de malformations congénitales, en particulier de microcéphalie. Cette situation soulève d’importants enjeux éthiques liés à la santé reproductive des femmes tels que l’accès à l’avortement, les moyens de contraception, les mesures d’éradication et la prévention du virus.

L’étude ethnographique menée par l’étudiant permettra d’explorer la place de l’éthique dans ce contexte particulier. « En menant l’étude au cœur de la nouvelle épidémie, on se place au carrefour de la science et des politiques de santé publique. Quelle place y occupe l’éthique ? En explorant cette question, cette étude ethnographique contribuera à développer des politiques de santé qui rendent justice à la santé reproductive des femmes » explique le chercheur.
Les directeurs de recherche de Julien Brisson sont Bryn Williams-Jones et Vardit Ravitsky.


De son côté, Karine Perreault, étudiante au doctorat en santé publique, reçoit la bourse de formation au doctorat - recherche en santé des Premières Nations, Métis et/ou Inuitdes IRSC. Son étude examinera l'impact d'une intervention visant à améliorer les conditions de logement sur la santé mentale de familles inuites vivant au Nunavut et au Nunavik.

Avec 40 % de logements surpeuplés et un peu plus du tiers présentent des besoins en réparations majeures, la situation du logement au Nunavut et au Nunavik est très préoccupante. « Or, ces conditions de vie ont des conséquences néfastes sur les dynamiques familiales et la santé mentale des familles inuites » précise Karine Perreault.

En 2014-2015, des investissements fédéraux, provinciaux et territoriaux ont permis la construction de 426 logements sociaux, plus grands et de meilleure qualité. L’étudiante profite de cette initiative pour en documenter les effets sur la santé mentale et certains facteurs intermédiaires, comme la qualité des relations familiales. « Le logement est un déterminant social important de la santé inuite, estime Karine Perreault. De telles interventions peuvent permettre de réduire les iniquités de santé entre les Inuit et les autres Canadiens ». Les directeurs de recherche de Karine Perreault sont Louise Potvin et Mylène Riva.